Mollusques dont le pied est divisé en bras et tentacules munis de ventouses, le pied part de la tête. La coquille, interne, est le plus souvent absente et peut être remplacée par un flotteur (os de seiche...). Sepiidae 8 bras + 2 tentacules, corps aplati dorso-ventralement et entièrement bordé par une nageoire latérale coquille calcaire, composée de lames séparant les logettes, appelée sépion ou "os de seiche" Sepia officinalis (seiche) < 40cm espèce vivant au large, mais s'approchant de la côte pour pondre ▼ 'os de seiche' interne calcaire souvent trouvé en laisse de mer ponte parmi les zostères▼ ci-dessous juvéniles de 1 et 3 cm de long observés dans les trous d'eau d'un herbier de zostères Carte de présence dans le 22 Rhombosepion orbignyanum longueur max : 12 cm "os de seiche" trouvé dans la laisse de mer mis à gauche d'un "os de seiche" de l'espèce Sepia officinalis, beaucoup plus commune, pour comparaison plus mince (ici 31mm de large, contre 41mm pour Sepia officinalis, les deux mesurant entre 10 et 11 cm) coloration plus orangée, de profil la ligne de cassure est reculée par rapport à celle de S. officinalis Un grand merci à Michel Le Quément qui a trouvé cette trace d'une espèce rare ! autres photos : sur marinespecies et ici Carte de présence ("os" observé en épave) dans le 22 Sepiolidae 8 bras + 2 tentacules terminés en massue, corps arrondi, 2 nageoires latérales Sepiola sp ("groupe atlantica") (sépiole) taille: 2cm à grande marée basse couleurs et motifs extrêmement variables d'un instant à l'autre nageoire latérale saillante de chaque côté du corps ▲ ▲bord dorsal du manteau en continuité avec la tête bord ventral rectiligne, sans échancrure▲ Plusieurs espèces du genre Sepiola se ressemblent beaucoup, les différences portent notamment sur la disposition et les variations des ventouses du bras copulateur (= hectocotyle) du mâle. La plus couramment citée sur nos estrans est Sepiola atlantica, mais Sepiola rondeletii est aussi notée sur l'estran à Roscoff. Carte de présence dans le 22 Ci-dessous ponte présumée d'une sépiole, observée en octobre à grande marée basse, sur l'ascidie Ascidia mentula, sous un surplomb rocheux proche d'un herbier de zostères : Rossia macrosoma taille: ici juv de 2cm (longueur manteau jusqu'à 6 cm) grande marée basse bord dorsal du manteau non continu avec la tête, bourrelet présent sur toute la bordure du manteau bourrelet plus ou moins visible suivant la coloration (les photos présentées sont celles d'un même individu) ici, les nageoires lattérales semblent atteindre l'extrémité postérieure du corps, ce qui est peu habituelle chez les sépioles. Cependant, la forme arrondie (non effilée) de l'arrière de l'animal ne correspond pas du tout à la famille des calmars, il s'agit donc bien d'une espèce de la famille des sépioles. La tête et le manteau ne sont pas joints => genre Rossia. La peau est lisse (non rugueuse) => espèce Rossia macrosoma. en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Octopodoidea (pieuvres, poulpes) corps en forme de sac, ni coquille interne ni nageoires, 8 bras munis de ventouses super famille, comprenant 2 espèces pouvant être observées sur nos côtes : Octopus vulgaris (famille des Octopodidae) 2 rangées de ventouses au niveau de chaque bras, bras épais Eledone cirrhosa (famille des Eledonidae)1 rangée de ventouses au niveau de chaque bras, bras minces Ici, le nombre de rangées de ventouses n'a pas été controlé afin de ne pas trop stresser la bête qui changeait sans cesse de couleur, l'espèce n'est donc pas connue. La petite taille correspond probablement à un jeune de l'année. Un grand merci à Martine d'Escapade Glaz pour le partage de cette superbe observation ! Les pieuvres étaient très abondantes sur nos estrans avant l'hiver 1962-1963 qui fut très froid. Après une longue période d'absence, les pécheurs en trouvent à nouveau dans leurs casiers depuis quelques années, des rencontres avec les plongeurs sont aussi signalées. Sur l'estran des Côtes d'Armor les premiers signalements, à notre connaissance, datent de 2019. Une autre pieuvre, cette fois identifiée (Eledone cirrhosa), a été capturée sur l'estran des Côtes d'Armor, début octobre 2019, et se trouve en présentation à l'Aquarium marin de Trégastel. En cas de rencontre, merci de nous signaler le lieu et la date de vos observations ! en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=121 Carte de présence (super famille des Octopodoidea) dans le 22, données postérieures à 2019 Loliginidae (calmars, encornets) 8 bras et 2 tentacules, corps fusiforme, plume interne cornée Loligo sp espèce nocturne se rapprochant du rivage lors de la ponte qui peut être trouvée sous les surplombs rocheux comme le montrent ces deux photos prises en bas de l'estran (vives eaux) on peut aussi trouver la ponte échouée à marée basse▼ on distingue ci-dessous les yeux des embryons Carte de présence (pontes avec longs cordons) dans le 22 photos d'un groupe de 6 calmars observés la nuit, dans une grande mare avec zostères, à marée basse : taille approximative de ces calmars : 27 cm (longueur du manteau : 20 cm) nageoires anguleuses en forme de losange s'étalant sur plus que la moitié de la longueur du manteau La taille du manteau, la longueur et la forme des nageoires, le bord postérieur du corps non prolongé en pointe (contrairement au genre Alloteuthis), conduisent ici au genre Loligo. Ci-dessous la photo d'une grande - 45cm de long - plume (=gladius) de calmar, peut-être celle d'un Loligo vulgaris (longueur max. du manteau : 64cm) ? La plume, composée de chitine, est une structure transparente interne qui donne sa rigidité à l'animal. Alloteuthis sp (?) autre type de ponte observée à grande marée basse cordons courts et larges (environ 3 cm x 7 mm) observés ici au niveau d'une grande plage de sable fin chromatophores déjà bien visibles sur l'embryon dans son oeuf une semaine plus tard, jour de l'éclosion photos assez similaires, espèce identifiée comme Alloteuthis subulata sur ce site |