squelette ossifié (poissons à arêtes) Ammodytidae Cette famille comprend plusieurs espèces de lançons et d'équilles dont la détermination est très problématique lorsque les poissons sont vivants, surtout lorsqu'il s'agit de juvéniles. Tous ont un corps très allongé, une mâchoire inférieure très proéminente et une unique et longue nageoire dorsale. Ils vivent en bancs sur des fonds sableux dans lesquels les espèces côtières peuvent s'enfouir à marée basse et plusieurs espèces peuvent être observées au même endroit. Ammodytes tobianus (équille) taille ≤ 20cm (ici environ 12 cm) dans le sable, à marée basse dos : coloration brun sable à verdâtre, ventre clair espèce commune de l'estran, l'équille s'enfouit dans le sable en attendant le retour de la mer absence de tache foncée distincte devant l'oeil (ce qui le distingue du lançon commun Hyperoplus lanceolatus chez qui la mâchoire supérieure n'est pas protractile, la machoire inférieure se termine en pointe et le début de la nageoire dorsale est en arrière de l'extrémité postérieure de la nageoire pectorale) sa pupille à bord arrondi, sa ligne latérale sans petits traits perpendiculaires et la présence d'écailles sur l'avant du corps permettent de distinguer cette espèce de la rare cicerelle (Gymnammodytes semisquamatus) en savoir plus : sur Linnaeus Remarque : une autre espèce, l'équille du large (Ammodytes marinus) vit aussi sur nos côtes mais reste en principe au large. Elle ressemble beaucoup à l'équille mais s'en distingue par l'absence d'écailles à la base de la nageoire caudale. Hyperoplus lanceolatus (lançon commun) ici un juvénile dos : coloration bleu-vert à marée basse la tache noire présente sur son museau permet de le différencier des autres espèces Sa machoire supérieure n'est pas protractile (seuls les côtés de la machoire peuvent s'avancer), la nageoire dorsale commence en arrière de la partie postérieure de la pectorale. Une autre espèce, le lançon jolivet (Hyperoplus immaculatus) possède aussi ces deux derniers caractères, mais sa machoire supérieure est uniformément sombre (sans tache). ci-dessus un lançon d'environ 20 cm capturé dans le sable, sur l'estran Adulte, le lançon commun peut atteindre jusqu'à 40 cm mais il vit alors en général au large... en savoir plus : sur Linnaeus Gymnammodytes semisquamatus (cicerelle) taille : ici environ 17cm dos brun, ventre clair rare sur l'estran (vit plutôt au large), ici un individu isolé observé à grande marée basse hors du sable Sa pupille en forme de poire, sa ligne latérale d'où partent de petits traits perpendiculaires, l'absence d'écailles sur l'avant du corps, et sa nageoire dorsale, au bord sinueux, dont le début est en arrière de la nageoire pectorale permettent de distinguer cette espèce de l'équille (Ammodytes tobianus) qui a, elle aussi, une machoire supérieure protractile. en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence de lançons, d'équilles ou de cicerelles sur l'estran dans le 22 Blenniidae (blennies) poissons allongés à grosse tête et museau court, avec une seule longue nageoire dorsale, 2 nageoires pectorales puissantes et des pelviennes réduites à 2 ou 3 longs rayons insérés très en avant. Lipophrys pholis (mordocet) taille: 12cm nageoire dorsale continue (blennie) cuvette, médiolittoral dessus de la tête sans tubercules ou de coiffe, souvent une tache arrondie sombre en arrière de l'oeil ▲ adultes, les reproducteurs sont parfois presque noirs ▲ juvénile : comparaison avec la blennie coiffée ci-dessus: ponte observée à côté d'un mordocet adulte, celui-ci restait à côté après déplacement de la pierre (celle-ci a bien sûr été soigneusement remise en place après séance photo...), la partie immergée des rochers verticaux voisins étaient aussi recouverte d'oeufs. en savoir plus : DORIS, Lipophrys pholis (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2695 Carte de présence dans le 22 Ci-dessous jeunes blennies de très petite taille, il s'agit ici possiblement de mordocet (Lipophrys pholis) sans exclure la blennie coiffée (Coryphoblennius galerita) dont nous ne connaissons pas les stades jeunes : Coryphoblennius galerita (blennie coiffée) observés dans les mares du haut de l'estran, milieu battu au-dessus de la tête : blennie coiffée d'un unique triangle caractéristique comportant des bords frangés ceux que nous avons observés étaient souvent de petite taille (3-4cm), rarement 7 cm en savoir plus : DORIS, Coryphoblennius galerita (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3972 Carte de présence dans le 22 Parablennius gattorugine 2 tentacules ramifiés "en sapin" entre les yeux assez commun ▼juvénile : grosse tache sombre (parfois bleue) sur la nageoire dorsale au-dessus de la première bande noire en savoir plus : DORIS, Parablennius gattorugine (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/653 Carte de présence dans le 22 Blennius ocellaris (blennie-papillon) espèce très rarement observée sur l'estran, marée basse nageoire dorsale très haute à l'avant avec un ocelle sombre cerclé de blanc, deux petits tentacules ramifiés juvénile de 5 cm qui se cachait entre les valves d'une lutraire, coloration variable suivant le support ! en savoir plus : DORIS, Blennius ocellaris Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/675 Carte de présence dans le 22 Callionymidae Callionymus lyra (callionyme ou dragonnet) fond sableux, infralittoral poisson commun dans l'eau à la limite de la basse mer ou dans les mares sableuses en savoir plus : DORIS, Callionymus lyra Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/120 Carte de présence (genre Callionymus) dans le 22 Gobiidae (gobies) 2 nageoires dorsales, les nageoires pelviennes fusionnées forment une ventouse Gobius paganellus taille < 12 cm très commun sous les cailloux, médiolittoral inférieur et infralittoral rayons filamenteux en touffe au dessus▼de la pectorale dorsale1 bordée d'une bande orangée ou jaune la coloration globale du poisson est très variable et peut être plus claire que ceux ici photographiés attention : confusion possible avec le jeune gobie à grosse tête (Gobius cobitis) qui fréquente les mêmes milieux pontes observées sous des cailloux où se trouvait aussi un gobie paganel qui semblait veiller sur les oeufs en savoir plus : DORIS, Gobius paganellus Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1181 Carte de présence dans le 22 Gobius couchi (gobie de Couch) taille : ici, 6,2 cm en limite d'herbier à zostères, à grande marée basse taches noires bien marquées en haut de base de la nageoire pectorale et sur le côté du poisson Précisions apportées par Samuel Iglesias qui a confirmé son identification : "L'espèce décrite pour la première fois au Royaume-Uni, a été signalée par Patrick Louisy pour la première fois en Manche (en estuaire de la Rance) en 2018; puis je l'ai trouvé en 2019 en Rade de Brest. Avant cela, l'espèce avait été rencontrée par des collègues (dont Julien Renoult) en plusieurs sites de Méditerranée. L'espèce est typique des baies abritées avec herbes/algues sur fond de sable grossier, débris. A ma connaissance votre observation de 2011 en fait le premier signalement français Atlantique (2005 en Méditerranée)." en savoir plus : DORIS, Gobius couchi Miller & El-Tawil, 1974, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/4982 autres photos sur le FWF Carte de présence dans le 22 Gobius cobitis (gobie à grosse tête) grande taille : ici, 21 cm dans cuvette sous rocher, médiolittoral touffe de rayons filamenteux au dessus de la nageoire pectorale tête à profil busqué et lèvres épaisses première nageoire dorsale non pointue, de coloration variable (ici avec liseré bleu) ▼ ci-dessous un adulte (en bas à droite de la photo) avec sa ponte visible après retournement du bloc qui a été soigneusement remis en place immédiatement après la prise de vue... ▼ ici un juvénile d'environ 4 cm identifié par Roberto PILLON sur le Fish Watch Forum "La présence d’un point foncé devant le 1er rayon dorsal et la marque sombre indistincte en V sur le museau pourraient être de bons critères d’identification des jeunes Gobius cobitis." en savoir plus : DORIS, Gobius cobitis Pallas, 1814, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1599 Carte de présence dans le 22 Gobius niger (gobie noir) taille: 7cm sous cailloux, infralittoral ▲taches noires sur le côté ▼première dorsale pointue avec ici les rayons 3 et 4 + longs la première dorsale comporte habituellement une tache noire à l'avant de celle-ci (peu visible ici!) en savoir plus : DORIS, Gobius niger Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1819 Carte de présence dans le 22 Pomatoschistus flavescens (gobie nageur) taille: 5 cm infralittoral grande tache noire en avant de la caudale dorsales rayées longitudinalement ▲ yeux écartés ▼ en savoir plus : DORIS, Gobiusculus flavescens (Fabricius, 1779), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/799 Carte de présence dans le 22 Pomatoschistus pictus (gobie varié) taille : 4 cm fond sableux, infralittoral nageoires dorsales avec rangées de points noirs en alternance avec des points bleutés moins marqués vue de dessus : taches claires au dessus de doubles taches noires sur son profil en savoir plus : DORIS, Pomatoschistus pictus (Malm, 1865), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1862 Carte de présence dans le 22 Pomatoschistus minutus (gobie buhotte) taille : 8cm rochers ou zostères infralittoral tache bleue à l'arrière de la première dorsale allant jusqu'au bord de la nageoire (chez mâles et femelles) ▼ vu de dessus, se confond avec le sable sur lequel il évolue ▲ profil du museau assez plat en savoir plus : DORIS, Pomatoschistus minutus (Pallas, 1770), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/804 Carte de présence dans le 22 Pomatoschistus microps taille: 3,5cm zone d'arrivée d'eau douce, médiolittoral ▼ ici la tache bleue de la dorsale antérieure ne va pas jusqu'au bord des rayons le "museau" est très court et plongeant en savoir plus : DORIS, Pomatoschistus microps (Krøyer, 1838), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/803 Aphia minuta taille maximale : 6cm (ici 3,5cm) en banc, ici piégé dans une cuvette d'eau, infralittoral petit gobie à grande bouche et au corps transparent, seuls les yeux et les organes internes sont visibles Aphia minuta possède 2 nageoires dorsales : la première possède 4 à 6 rayons, la deuxième 12 à 14. Il peut être facilement confondu avec Crystallogobius linearis dont la première dorsale est réduite (2 rayons chez le mâle) ou absente (chez la femelle), et dont la deuxième dorsale est très longue (18-20 rayons) et moins haute. en savoir plus : DORIS, Aphia minuta (Risso, 1810), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1839 Carte de présence dans le 22 Lebetus guilleti (gobie nain de Guillet) tout petit : ici environ 2cm photos perfectibles... individu capturé vivant après une tempête, à l'étage médiolittoral dans une cuvette d'eau à fond sableux coloration caractéristique avec une bande claire suivie d'une bande foncée en avant de la nageoire caudale première nageoire dorsale très haute et deuxième dorsale colorée d'orange (hélas peu visibles sur ces photos!) Deux espèces très voisines ont été décrites : Lebetus scorpioides et Lebetus guilleti Précisions apportées par Patrick Louisy : "Votre poisson est bien un Lebetus guilleti, et c'est un mâle. Cela se voit assez bien sur votre photo en vue ventrale car on y repère clairement les stries verticales du flanc au dessus des pelviennes. Les stries verticales derrière la nageoire pectorale (caractère du mâle) ne se rencontrent pas chez L. scorpioides." autre critère de distinction entre les 2 espèces : Chez L. guilleti, "La large bande claire sur le pédoncule caudal est encadrée par deux lignes sombres obliques." en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Labridae Labrus bergylta (vieille) ici, juvénile mesurant environ 6 cm infralittoral "Très variables en couleur, souvent verts dans les herbiers à zostères, ils se reconnaissent à l'absence totale de taches noires derrière l’œil, sur le pédoncule caudal et la nageoire supérieure " (Patrick Le Mao) en savoir plus : DORIS, Labrus bergylta Ascanius, 1767, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/872 Carte de présence dans le 22 Symphodus melops une tache noire en avant de la caudale, une zone sombre derrière l'oeil "Ce labridé bigarré est un mâle nuptial de Symphodus( Crenilabrus) melops. Il se reconnaît à la tache noire derrière l'oeil et a ses couleurs extrêmement variées. Il existe une espèce proche Symphodus (Crenilabrus) bailloni, un peu moins fréquent qui se distingue par la répartition des taches noires" (P. Le Mao) en savoir plus : DORIS, Symphodus melops (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/167 Carte de présence dans le 22 Symphodus bailloni parmi les zostères, infralittoral 'reconnaissable à la tache noire sur la partie postérieure de la nageoire dorsale et sa teinte générale brun rougeâtre' P. Le Mao en savoir plus : DORIS, Symphodus bailloni (Valenciennes, 1839), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2127 Carte de présence dans le 22 Centrolabrus exoletus (centrolabre) taille : ici, 10 cm fond sablo-vaseux, grande marée basse queue à la coloration caractéristique : 2 bandes sombres séparées par une bande plus claire ci-dessus, deux photos d'un juvénile de 4 cm observé dans un milieu plus sableux en savoir plus : DORIS, Centrolabrus exoletus (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2126 Carte de présence dans le 22 Ctenolabrus rupestris taille(poisson ci-dessous) : 3 cm (juv.) rochers sur fond sableux, infralittoral tête avec ligne blanche chez les juvéniles, tache noire située en haut du pédoncule caudal caractéristique juvénile de 6 cm, piégé par la basse mer, ici une tache noire à l'avant de la nageoire dorsale en savoir plus : DORIS, Ctenolabrus rupestris (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1592 Carte de présence dans le 22 Mullidae une paire de longs barbillons sous le menton, grandes écailles Mullus surmuletus (rouget de roche) première dorsale avec deux bandes jaune-brun On attend vos photos !... en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=259 et aussi : DORIS, Mullus surmuletus Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/500 Carte de présence dans le 22 Pholidae Pholis gunnellus (gonelle) dans les flaques sous les rochers de l'infralittoral ocelles noirs bordés de blancs près de la base de la longue nageoire dorsale, nageoires pectorales jaunes ci-dessous deux poissons à la livrée très atypique qui nous semblent appartenir à la même espèce en savoir plus : DORIS, Pholis gunnellus (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/122 Carte de présence dans le 22 Sparidae corps aplati latéralement, une seule nageoire dorsale longue, nageoire caudale fourchue Diplodus sargus (sar) jeune sar (8 cm) capturé à l'haveneau à basse mer fond : sable et rochers aplati latéralement se distingue des jeunes dorades par sa tache noire à la base du pédoncule caudal poisson arrivé relativement récemment en Manche Occidentale (précision apportée par Eric Feunteun) Remarque : selon certains, l'espèce présente en Bretagne et en Manche serait maintenant Diplodus cadenati, information qui n'a pas été confirmée par la génétique (précision apportée par Samuel Iglesias). en savoir plus : DORIS, Diplodus sargus (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/463 Carte de présence dans le 22 Spondyliosoma cantharus (dorade grise) ici un juvénile de très petite taille : 2,5 cm (adulte : ± 40 cm) capturé à l'aide d'un haveneau au niveau d'un herbier de zostères lors d'une basse mer de vives-eaux en savoir plus : DORIS, Spondyliosoma cantharus (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/742 Carte de présence dans le 22 Trachinidae 1ère dorsale courte, épineuse et pouvant injecter du poison; 2ème dorsale et anale longues Echiichthys vipera (petite vive) taille: 6 cm dans le sable recouvert d'eau, infralittoral moins allongée, plus trapue que les autres vives, dos clair avec de petits points noirs et des traits bruns ▲ bouche oblique ouverte vers le haut, une épine en haut de l'opercule ▲ 1ère dorsale noire avec une épine venimeuse en savoir plus : DORIS, Echiichthys vipera (Cuvier, 1829), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/822 Carte de présence dans le 22 Tripterygiidae Tripterygion delaisi (triptérygion jaune) taille : 5-7 cm infralittoral petit tentacule au-dessus de chaque oeil et de chaque narine, 1ère des 3 nageoires dorsales à 3 rayons ▲ jeune mâle à la coloration orange, la tache noire proche de la nageoire caudale distingue cette espèce du triptérygion rouge (non présent en Bretagne). Commentaire de Patrick Le Mao : "Il s'agit effectivement d'un mâle de Tripterygion delaisi. La livrée jaune-vif n'est acquise qu'à la fin mai, en période nuptiale. En hiver les mâles peuvent ressembler à des femelles ou, comme ici, prendre une livrée orangée assez troublante. J'ai eu toute la gradation durant ma thèse sur des Triptérygion de Rance capturés tout au long de l'année." en savoir plus: http://www.mer-littoral.org/34/tripterygion-delaisi.php et aussi : DORIS, Tripterygion delaisi Cadenat & Blache, 1970, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/823 Carte de présence dans le 22 Moronidae Dicentrarchus labrax (bar commun) taille : 20 cm (juvénile) 2 nageoires dorsales distinctes ici capturé à l'haveneau, prisonnier dans un herbier de zostère opercule avec une tache sombre diffuse Le bar tacheté(Dicentrarchus punctatus), espèce voisine beaucoup plus rare, pourrait éventuellement aussi exister en Manche : la tache de l'opercule est alors plus nette ; le dos et les flancs sont recouverts de petites taches noires (mais attention, ces mouchetures noires peuvent être aussi présentes chez les juvéniles de bar commun, ce qui est probablement le cas chez les 2 bars juvéniles (5 cm) dont les photos sont ci-dessous !). en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=254 et aussi : DORIS, Dicentrarchus labrax (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/407 Carte de présence dans le 22 Mugilidae mulets, poissons vivants en pleine eau, fréquentant souvent les eaux saumâtres (± dessalées) Trois espèces de mulets fréquentent nos côtes : Chelon labrosus, Chelon ramada (ex Liza ramada) et Chelon auratus (ex Liza aurata). Dans la zone de balancement des marées, des juvéniles de 3 à 7 cm sont souvent observés. Leur identification pose cependant problème comme le montre ce commentaire d'Eric Feunteun :"En général, on ne se prononce guère sur les déterminations de mulets de cette taille. Les écailles ne sont pas mises en place de manière définitive, la forme de la bouche, épaisseur et de papilles ou stries sur les lèvres non encore définitives... Nous avions fait un travail de déterminations de juv de cette taille et les critères morpho extérieurs ou internes (caeca pyloriques en particulier), conduisaient à des identifications contradictoires. La mise en élevage de juv identifiés comme espèce A conduisaient après quelques mois à constater qu'il s'agissait en fait d'une espèce B ou C , voire même de genre (Chelon vs Liza)." Depuis cette remarque nos mulets du genre Liza sont maintenant rattachés au genre Chelon. Chelon sp taille de ce juvénile : 4,5 cm mare, médiolittoral celui-ci était dans une grande mare en compagnie d'une dizaine de ses congénères sa lèvre supérieure est d'une épaisseur inférieure au diamètre de sa pupille (ce qui le distinguerait du mulet lippu si sa taille était supérieure...) en savoir plus : DORIS, Liza aurata (Risso, 1810), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2594 Chelon labrosus (mulet lippu, identification à confirmer) grande taille : 60cm embouchure du Jaudy tête large et aplatie lèvre supérieure très épaisse (+ que le diamètre de la pupille chez C. labrosus) Poisson pas vraiment trouvé sur l'estran, mais dans la zone de balancement des marées d'un fleuve côtier, on peut le voir aussi dans les ports. Attention, il pourrait aussi s'agir de Chelon ramada, aux pectorales petites et peu pointues ! en savoir plus : DORIS, Chelon labrosus (Risso, 1827), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1435 Carte de présence (genre Chelon) dans le 22 |