Les annélides sont des vers à corps segmenté, mais chez les sangsues (ou hirudinées, ou annélides achètes) cette segmentation interne n'est pas visible à l'extérieur. Le corps, habituellement dépourvu de poils, possède une ventouse antérieure dans laquelle la bouche s'ouvre. Une autre ventouse est éventuellement située à son extrémité postérieure. Les sangsues marines de nos eaux tempérées appartiennent à la famille des Piscicolidés. La plupart parasitent les poissons. Piscicolidae trompe dévaginable, une ventouse à chaque extrémité du ver, corps cylindrique Mysidobdella borealis (probable) taille : environ 1,2 mm sur mysidacé, à grande marée basse commentaire de Pierre Noel : " Je pense qu'il pourrait s'agir de Mysidobdella borealis (Johansson, 1898), une espèce circum arctique, donc d'eaux plutôt froides. Je n'ai trouvé qu'une seule mention de M. borealis en France dans ma base de données. (...) Le type d'hôte, l'aspect général, les lignes de points sombres sur le corps de l'animal correspondent bien. Avec les réserves habituelles pour les identifications sur photo… il s'agit peut-être du second signalement de l'espèce en France." Calliobdella cf. punctata observée par Daniel Philippon sur Taurulus bubalis : précisions apportées par Pierre Noel : " A ma connaissance, quatre espèces de sangsues marines ont déjà été signalées sur Taurulus bubalis : Platybdella pinnara (de Silva & Burdon-Jones, 1961), Oceanobdella microstoma (Johansson, 1929), Janusion bubali (Srivastava, 1966) et Calliobdella punctata Van Beneden & Hesse, 1863 (parfois mise en synonymie avec Calliobdella lophii Van Beneden & Hesse, 1863). Jusqu'à présent, seule cette dernière a été signalée en France mais sa morphologie ne correspond pas tout à fait à l'espèce sur la photo d'après le morceau que l'on peut voir (extrémité postérieure?). Je propose de l'appeler pour l'instant Calliobdella cf. punctata, avec les réserves habituelles pour les identifications sur photo..." |