pycnogonides Nymphonidae présence de chélicères et de palpes, palpes à 5 segments Nymphon gracile envergure : 2,5 à 3cm sous cailloux, infralittoral la distance entre le tubercule oculaire et la trompe est presque égale à la taille de la trompe ▲avec oeufs ▼face ventrale▲ une paire de palpes à 5 articles partent de chaque côté à la base de la trompe ▲face dorsale ▲ un mâle, vu de dessous, portant ses oeufs accrochés sur les ovigères en savoir plus : montage-photos fait par Vincent Valli dans la Galerie du Monde des Insectes Carte de présence (genre Nymphon) dans le 22 Endeidae absence de chélicères et de palpes, ovigères présents uniquement chez les mâles Endeis spinosa corps: 3mm (sans pattes) envergure: 1,8 cm sur du fucus vésiculeux, médiolittoral ▲ à l'extrémité de chacune des pattes: une griffe avec une petite griffe auxiliaire (taille inférieure à la moitié de la griffe). Ceci différencie cette espèce de E. charybdaea, espèce voisine dont la griffe auxiliaire est plus longue, qui est de taille supérieure (corps 6mm) et qui ne semble pas être présente au niveau de l'estran. ▲ face dorsale: absence de chélicères et de palpes face ventrale, 2 ovigères présents chez le mâle ▲ en savoir plus : https://www.mer-littoral.org/24/endeis-spinosa.php Carte de présence dans le 22 Ammotheidae présence de longs palpes (composés de 8 ou 9 segments), chélicères réduits chez les adultes ¤ genre Achelia : chélicères réduits, palpes à 8 articles (le plus grand suivi de 4 petits), tronc à 0 ou 2 sutures Achelia echinata taille max. du tronc : 1,5mm observé parmis des algues à marée basse parfois difficile à identifier à cause des divers matériaux retenus par de nombreux tubercules épineux 2 sutures visibles entre les premiers segments du tronc ▲ palpes à 8 articles (genre Achelia) ▲ en savoir plus : sur Linnaeus Achelia simplex observé sur Filicrisia geniculata dans une mare à corallines et hermelles, basse mer palpes à 8 articles, 2 sutures sur le tronc, pas de tubercules sur les prolongements latéraux du tronc Ci-dessous un pycnogonide indéterminé (genre Achelia probable) sur le bryozoaire Flustrellidra hispida L'absence d'ovigères et les pinces bien développées (elles régressent chez l'adulte), montrent qu'il s'agit ici d'un juvénile dont les sutures dorsales ne sont peut-être pas encore apparues (l'absence de sutures dorsales n'est diagnostique que chez les adultes), ce qui rend sa détermination très problèmatique... ¤ genre Ammothella : chélicères réduits, palpes à 9 articles (le plus grand suivi de 5 petits), tronc à 1 ou 2 sutures Ammothella longipes taille max. du tronc : 2 mm femelle observée dans les corallines à marée basse prolongements latéraux des segments du tronc (à la base des pattes)▼ surmontés de tubercules dorsaux en savoir plus : sur Linnaeus Ammothella longioculata femelle capturée dans cuvette d'eau avec corallines et hermelles, basse mer pattes avec nombreuses épines, tubercules dorsaux sur les prolongements latéraux des segments du tronc Ici, cette femelle a dû subir un passage de pinceau avant de pouvoir être identifiée et photographiée. Ses nombreuses épines et ses tubercules retiennent en effet une épaisse couche de débris (d'où émerge son tubercule oculaire de grande hauteur). Cela explique probablement la rareté des données concernant cette espèce qui a, par le passé, été confondue avec Achelia echinata. Carte de présence (famille Ammotheidae, espèces autochtones) dans le 22 ¤ genre Ammothea : chélicères très réduits (peu visibles), palpes à 9 articles, tronc à 3 sutures Ammothea hilgendorfi en groupe sur une pierre reposant sur la vase, partie maritime d'un fleuve assez grande taille (envergure de plus de 2cm), coloration brun-rouge du tronc et d'une partie des pattes, chélicères réduits à de petits tubercules peu visibles à la base de la trompe en vue dorsale Espèce originaire du Pacifique Nord (Japon, Chine, Amérique du Nord), signalé en Europe, d'abord en Grande Bretagne en 1978, puis dans la lagune de Venise en 1979, aux Pays-Bas en 2013, et en France en 2019. Cette observation constitue, à notre connaissance, la première donnée de cette espèce en Côtes d'Armor mais elle avait déjà été photographiée en Rance (en Ille et Vilaine) le 14 Août 2020 par Pierre Corbrion. Une espèce invasive dont la progression est à suivre ! article sur la premiere observation en France, en rivière d'Etel (Le Roux & all, An aod, 2020) article sur sa présence sur les côtes de Bretagne, prenant en compte ces données costarmoricaines photos de cette espèce sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Callipallenidae absence de palpes (chez nos espèces), chélicères présents, ovigères (♂ et ♀) à 10 articles Callipallene tiberii envergure : 7 mm observé accroché à des algues rouges (grande marée basse) ici une femelle, reconnaissable à ses "cuisses" ( = fémurs) dilatées portant les oeufs en développement ▲extrémité de la patte trompe avec angles latéro-distaux marqués (ce qui le distingue de C. emaciata)▲ commentaire de J. Grall qui a déterminé ce pycnogonide : "Une espèce assez peu rencontrée jusqu'ici." photos au microscope électronique sur cet article Carte de présence dans le 22 Callipallene spectrum (?) dans échantillon d'algues prélevé à marée très basse à proximité de zostères à l'extrémité de chaque patte : 2 griffes auxiliaires pas plus longues que la moitié de la griffe principale se distingue des autres espèces du genre Callipallene par l'insertion de ses ovigères en avant des pattes photos au microscope électronique sur cet article Phoxichilidiidae absence de palpes, chélicères présents ovigères (uniquement présents chez les mâles) à 5 ou 6 articles griffes auxiliaires des pattes souvent discrètes ou absentes Anoplodactylus angulatus envergure: 6,5 mm observé sur une éponge, bas du médiolittoral ce pycnogonide a été déterminé par Jacques Grall en laboratoire (critères de détermination non visibles ici) ▼ ici dépliées, les deux chélicères sont le plus souvent peu visibles car repliées au-dessus de la trompe autres photos : https://www.aphotomarine.com/marine_other_sea_spider_anoplodactylus_angulatus.html photos au microscope électronique sur cet article Carte de présence dans le 22 Anoplodactylus pygmaeus (probable) envergure : ici 4 mm infralittoral précisions apportées par Jacques Grall qui a déterminé ce pycnogonide en laboratoire : "il persite un léger doute du fait de l'absence de palpe ovigère. Mais je pense que c'est bien cela." en savoir plus : sur Linnaeus photos au microscope électronique sur cet article |