mysidacés



Crustacés non décapodes ressemblant à de petites crevettes, mais sans pinces et avec des paires de "pattes" thoraciques plus nombreuses, très fines et biramées. La détermination des nombreuses espèces (environ 36 espèces présentes en Manche) n'est pas possible sur le terrain, mais la photographie des individus vivants, en gros plan ou au microscope, permet le plus souvent de déterminer les espèces rencontrées.


Remarque :  Les longueurs indiquées, comme sur la plupart des clés de détermination, sont mesurées du bord antérieur de la carapace (en avant des yeux) à l'extrémité du telson. Les écailles antennaires, les uropodes et le rostre ne sont pas pris en compte.




Mysidae      seule famille représentée en Manche, 8 paires d'appendices thoraciques biramées,
                            base de chacun des deux uropodes internes avec un statocyste (vésicule ronde, fonction d'équilibre)

En complément à cette page, vous pouvez télécharger une liste des mysidés présents (à notre connaissance) en Manche, ainsi qu'une clé de détermination des genres présents en Manche, deux documents réalisés par les auteurs d' "estran22" en mars 2023 dans le cadre d'un atelier Crevettes-Mysidacés de l'OBCE.



espèces avec telson entaillé d'une encoche à son extrémité

¤  genre Praunus - bord externe de la rame externe des uropodes avec soies (sans épines)
       (3 espèces) - écaille antennaire bien développée et très alongée, avec un bord externe lisse et nu (sans soies) terminé par une petite épine qui n'est pas ou peu dépassée par le lobe antérieur de l'écaille

Praunus flexuosus    taille : environ 20mm  (max 25mm)       bordure d'herbier à zostères, marée basse
Praunus_flexuosus
coloration variable, celui-ci est passé d'une coloration blanchâtre à un aspect totalement transparent
Praunus_flexuosus
écaille antennaire dépassant le pédoncule antennulaire de plus de la longueur de celui-ci ▼
Praunus_flexuosus Praunus_flexuosus Praunus_flexuosus
l'examen attentif de l'extrémité postérieure et des écailles antennaires est nécessaire pour l'identification
Praunus_flexuosus  Praunus_flexuosus
▼ femelle avec sa poche incubatrice libérant progressivement des jeunes ressemblant aux adultes mais dont les caractéristiques (proportions des écailles antennaires, telson) ne permettent pas la détermination
Praunus_flexuosus Praunus_flexuosus Praunus_flexuosus
cette espèce s'observe à la côte mais remonte aussi assez haut dans les estuaires (eau ± dessalée)
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Carte de présence dans le 22  


Praunus neglectus   taille : 16mm (max 21mm)     herbiers à zostères ou algues brunes, marée basse
Praunus neglectus Praunus neglectus Praunus neglectus
coloration variable pour un même mysidacé, vert ± pale voire presque transparent       aussi parfois brune
Praunus neglectus  Praunus neglectus
Se distingue de P. flexuosus par son telson qui est bordé par moins d'épines, par ses écailles antennaires qui sont moins élancées et dont le lobe terminal dépasse un peu l'épine externe, sa coloration est aussi différente.
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Carte de présence dans le 22  


Praunus inermis  ici 12mm(max 15mm)   moins souvent observé que les autres Praunus, marée basse
Praunus inermis Praunus inermis Praunus inermis
écaille antennaire + large et - longue que chez les 2 autres espèces du genre Praunus, lobe un peu + long
Praunus inermis  Praunus inermis
lobe de l'écaille antennaire + large que long, épine séparée du reste de l'écaille (deux critères non vérifiés chez les mysidacés des genres Schistomysis et Paramysis)
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Carte de présence dans le 22    



¤  genre Schistomysis - bord externe de la rame externe des uropodes avec soies (sans épines)
          (4 espèces) - écaille antennaire avec un bord externe lisse et nu (sans soies) terminé par une petite épine qui est largement dépassée par le lobe antérieur de l'écaille antennaire
- tarse des pattes thoraciques avec 6-7 articles cylindriques (le plus près du corps est "normal" et en principe plus long que les suivants, ce qui n'est pas le cas chez les Paramysis)

Schistomysis spiritus  12mm (max18mm)  à marée basse(mortes-eaux), embouchure d'un fleuve côtier
Schistomysis spiritus
ses longs pédoncules oculaires le distingue des autres mysidacés des genres Schistomysis et Paramysis
Schistomysis spiritus  Schistomysis spiritus
ci-dessus une femelle avec sa poche incubatrice bien visible            rame interne de l'uropode incurvée ▲
Schistomysis spiritus Schistomysis spiritus Schistomysis spiritus
              écailles antennaires plus longues et étroites que celles des autres espèces du même genre ▲
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Carte de présence dans le 22  


Schistomysis parkeri   ici 11,5 mm (taille admise<10mm)   marée basse, fond sableux entre les rochers
Schistomysis parkeri
rame interne de l'uropode nettement incurvée (comme chez S. spiritus) mais pédoncules oculaires moins longs
Schistomysis parkeri  Schistomysis parkeri
rame interne de l'uropode caractéristique : partie incurvée sans épine mais terminée par une seule grosse épine
Schistomysis parkeri Schistomysis parkeri Schistomysis parkeri
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Carte de présence dans le 22    



¤  genre Paramysis - bord externe de la rame externe des uropodes avec soies (sans épines)
        (4 espèces) - écaille antennaire avec un bord externe lisse et nu (sans soies) terminé par une petite épine qui est largement dépassée par le lobe antérieur de l'écaille antennaire
- tarse des pattes thoraciques avec 4-5 articles cylindriques (le plus près du corps est plus court que les suivants et arrondi),  les deux dernières pattes peuvent être réduites

Paramysis bacescoi    ici 8 mm                                                             à marée basse, fond sablo-vaseux
Paramysis bacescoi  Paramysis bacescoi
Les Paramysis potentiellement présentes sur nos côtes ont des pédoncules oculaires courts (moins longs que larges), des écailles antennaires ovales, les rames internes de leurs uropodes ne sont pas incurvées.
Paramysis bacescoi Paramysis bacescoi Paramysis bacescoi
Chez Paramysis nouveli et P. bacescoi, l'écaille antennaire présente un lobe qui est nettement moins long que la moitié de l'écaille antennaire (contrairement à celui de Paramysis arenosa).
P. nouveli et P. bacescoi ont été confondues avec P. helleri (présente en Méditerranée) jusqu'en 1953.
Chez ces 3 espèces, le bord interne de la rame interne de l'uropode porte 6 à 20 épines de taille ± croissante (absence de séries de petites épines entre les grandes épines) qui n'atteignent pas l'extrémité distale.
Paramysis bacescoi  Paramysis bacescoi
P. bascescoi : - bords telson avec 8-12 épines, bord interne de la rame interne de l'uropode avec 6-11 épines
                       - deux dernières "pattes" thoraciques ont des tarses avec un nombre réduit d'articles
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Paramysis (Longidentia) nouveli   jusqu'à 11mm  médiolittoral, flaques et filières à fond sablo-vaseux
Paramysis nouveli
dans son milieu, ce mysidacé se confond avec le fond sableux sur lequel il repose
Paramysis nouveli        Paramysis nouveli
très proche de Paramysis bacescoi avec lequel il a été longtemps confondu, il s'en distingue par :
toutes les pattes thoraciques possèdent des tarses ayant le même nombre d'articles
-  telson avec plus d'épines (12-17 épines latérales)
-  épines du côté interne de la rame interne de l'uropode plus nombreuses (12-18 épines)
Paramysis nouveli  Paramysis nouveli
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Paramysis portzicensis     ici une femelle 7 mm                      à grande marée basse, fond sablo-vaseux
Paramysis portzicensis
le bord interne de la rame interne de l'uropode porte 20 à 30 épines inégales (grandes épines séparées par des séries de petites épines)  et le lobe de l'écaille antennaire occupe environ la moitié de l'écaille antennaire, ces caractères sont communs à P. portzicensis et P. arenosa
Paramysis portzicensis Paramysis portzicensis Paramysis portzicensis Paramysis portzicensis
Paramysis portzicensis se différencie de P. arenosa par la présence de bourrelets transversaux en arrière de la carapace et par ses somites abdominaux dont le tégument est divisé en 2 parties  (voir ci-dessous)
Paramysis portzicensis
Peu de documentation sur ce mysidacé qui ne semble pas avoir été antérieurement noté à l'est de la baie de Lannion !
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¤  genre Gastrosaccus - écaille antennaire avec un bord externe lisse et nu (sans soies) terminé par une épine
     (3 espèces) - bord externe de la rame externe des uropodes avec épines
- telson (avec encoche)  avec, au plus, 8 épines latérales de chaque côté

Gastrosaccus spinifer     ici 12 mm (max 21 mm)                                  à marée basse, fond sablo-vaseux
Gastrosaccus spinifer
avant dernier segment abdominal très étroit (vu de dessus), moins large que le précédent
Gastrosaccus spinifer
"épine" médiane sur le bord du cinquième (= avant-dernier) segment abdominal, caractéristique de l'espèce
Gastrosaccus spinifer  Gastrosaccus spinifer
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Gastrosaccus sanctus  ici 9mm (<15mm)  à grande marée basse, fond sablo-vaseux, filière fleuve côtier
Gastrosaccus sanctus
proche de l'espèce précédente,  s'en différencie par l'absence d'épine sur le 5e segment abdominal
Gastrosaccus sanctus
se différencie de G. roscoffensis par la présence de languettes sur la bordure postérieure de sa carapace 
Gastrosaccus sanctus Gastrosaccus sanctus
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Gastrosaccus roscoffensis   13mm    ici en bordure d'une cuvette sableuse entourée par des zostères
Gastrosaccus roscoffensis
très proche de l'espèce précédente,  s'en différencie par l'absence de languettes dorsales
Gastrosaccus roscoffensis
telson un peu plus étroit que chez G. sanctus             2 épines sur le bord de l'article médian de l'antenne1
Gastrosaccus roscoffensis  Gastrosaccus roscoffensis
Cette espèce, décrite en 1970, est présente en Manche à proximité de l'île de Sieck (29250, Santec) et plus au sud jusqu'aux Canaries. 
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¤  genre Haplostylus - écaille antennaire avec un bord externe lisse et nu (sans soies) terminé par une épine
     (2 espèces) - bord externe de la rame externe des uropodes avec épines
- telson (avec encoche)  avec entre 8 et 11 épines latérales de chaque côté (en ce qui concerne les Haplostylus de nos côtes)

Haplostylus lobatus   10mm (max 11mm)  marée très basse, cuvette de sable grossier près de zostères
Haplostylus lobatus
ressemble à H. normani qui ne possède pas de languettes dorsales sur le bord postérieur de la carapace
Haplostylus lobatus
présence de languettes comme chez Gastrosaccus sanctus, mais son telson a plus d'épines latérales
Haplostylus lobatus Haplostylus lobatus Haplostylus lobatus
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¤  genre Anchialina - écaille antennaire avec un bord externe lisse et nu (sans soies) terminé par une épine
     (1 espèce sur l'estran du 22) - bord externe de la rame externe des uropodes avec de petites épines
- telson (avec encoche)  avec plus de 20 épines latérales de chaque côté

Anchialina agilis   7- 8 mm  ▼ femelle avec sa poche incubatrice        fond sableux, grande marée basse
Anchialina agilis
ci-dessous, extrémité postérieure de l'exuvie après mue du mysidacé : telson bordé latéralement de nombreuses épines, bord externe de la rame externe des uropodes avec des petites épines (sans soies) Anchialina agilis  Anchialina agilis
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¤  genre Hemimysis - écaille antennaire ovale, absence d'épine séparant la partie bordée de soies de la partie glabre
      (1 espèce) - bord externe de la rame externe des uropodes avec soies, telson avec encoche

Hemimysis lamornae   taille : 8 mm   ici pêché dans un paquet d'algues sur fond sableux, à marée basse
Hemimysis lamornae
coloration rouge peu discrète...            
Hemimysis lamornae Hemimysis lamornae Hemimysis lamornae
écailles antennaires courtes, ovales, sans épine séparant la partie bordée de soies de la partie glabre ▲
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autres photos sur aphotomarine
Carte de présence dans le 22  



¤  genre Heteromysis - écaille antennaire ovale, entièrement bordée de soies
     (3 espèces?) - patte de la première paire plus forte que les 5 suivantes (parfois peu visible)
- bord externe de la rame externe des uropodes avec soies, telson avec encoche

Heteromysis armoricana   petite taille : 6 mm  observé mort (problème lors de la capture?) dans une cuvette d'eau à fond sablo-vaseux à marée basse, espèce initialement décrite en 1940 à Brest et Roscoff
Heteromysis armoricana Heteromysis armoricana Heteromysis armoricana
se différencie des autres Heteromysis par son telson entièrement bordé d'épines (absence d'épines sur les bords de la base du telson des deux autres espèces du genre Heteromysis connues sur nos côtes)

▼ autre individu observé cette fois bien vivant et découvert dans un bulbe de Saccorhiza polyschides
Heteromysis armoricana  Heteromysis armoricana
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Heteromysis microps   taille :10mm  trouvés répetitivement dans des terriers d'upogébies ou callianasses
Heteromysis microps  Heteromysis microps
se differencie des autres Heteromysis par la très grande taille des premières pattes et par ses yeux petits
Heteromysis microps  Heteromysis microps
autre différence avec les 2 autres espèces : uropode sans épines sur la face interne de la rame interne
Heteromysis microps Heteromysis microps Heteromysis microps
Crustacés fouisseurs vivant à proximité des terriers où nous avons observé cette espèce :
- capturés aux mêmes marées : Upogebia deltaura, Gilvossius tyrrhenus,
- capturés au même endroit mais antérieurement : Upogebia stellata.
article sur ResearchGate concernant cette espèce commensale d'Upogebia pusilla en baie d'Arcachon.
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● espèces avec telson sans encoche à son extrémité

Mysidopsis cf gibbosa   taille : 5 mm         observé nageant parmi les zostères, à grande marée basse
Mysidopsis gibbosa  Mysidopsis gibbosa
son abdomen courbé et son dos bossu lui donne une silhouette caractéristique 
Mysidopsis gibbosa Mysidopsis gibbosa Mysidopsis gibbosa
écailles antennaires et rames externes des uropodes bordées de soies, telson court sans encoche
Mysidopsis gibbosa Mysidopsis gibbosa Mysidopsis gibbosa
Remarque : Toutes les clés utilisées mènent au genre Mysidopsis, et parmi les espèces possibles, M. gibbosa correspond le mieux aux trois individus que nous avons observés. Néanmoins, la forme du telson, l'emplacement de la bosse, la coloration claire de nos mysidacés ne semblent pas totalement"coller" aux descriptions de cette epèce qui par ailleurs est décrite comme très variable.
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Mesopodopsis slabberi   taille : 13 mm    grande marée basse, fond sablo-vaseux, rochers à proximité
Mesopodopsis slabberi
telson beaucoup plus court que la moitié de la longueur des uropodes       très longs pédoncules oculaires
Mesopodopsis slabberi Mesopodopsis slabberi Mesopodopsis slabberi
en savoir plus : DORIS, Mesopodopsis slabberi (Van Beneden, 1861), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/5511
et aussi : lien vers Linnaeus
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Neomysis integer       taille:17 mm                     eaux à salinité très variable, ici au débouché d'un ruisseau
Neomysis integertelson sans encoche, avec bords latéraux droits portant chacun 20 à 24 épines de taille subégale
Neomysis integer Neomysis integer Neomysis integer
▼ femelle avec sa poche incubatrice située à la base et en arrière des dernières "pattes" thoraciques
Neomysis integer
Une autre espèce originaire de la côte est de l'Amérique du Nord, Neomysis americana, a été signalée en baie de Seine en 2017. Elle se distingue de N. integer, entre autre, par les bords latéraux de son telson qui possède des épines plus nombreuses (20 à 40) et de tailles inégales. (An Aod,vol. VI (1), 2018)
en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22  



¤  genre Leptomysis - telson plus long que large, bordé d'épines, avec l'extrémité arrondie et sans encoche
          (3 espèces) - bord interne de la rame interne des uropodes avec des épines jusqu'à l'extremité distale
           - bord externe de la rame externe des uropodes avec des soies (sans épines)
- écaille antennaire avec un bord externe garni de soies

Leptomysis mediterranea        taille : 13 mm   (max 18mm)                         à marée basse de vives-eaux
Leptomysis mediterranea
la présence de plus de 10 soies de chaque côté du segment distal de l'écaille antennaire permet de ne pas la confondre avec les 2 autres espèces du genre Leptomysis de nos côtes qui n'ont pas plus de 6 soies 
Leptomysis mediterranea  Leptomysis mediterranea
ci-dessous, extrémité du telson et segment distal de l'écaille antennaire vus au microscope
Leptomysis mediterranea  Leptomysis mediterranea
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Carte de présence dans le 22  


Leptomysis lingvura         taille : 11 mm (max 17mm d'après la documentation)     à grande marée basse
Leptomysis  Leptomysis
segment distal de l'écaille antennaire avec au plus 6 soies (ce qui le différencie de L. mediterranea)
Leptomysis Leptomysis Leptomysis Leptomysis
rostre court, sans encoches, dont les côtés sont concaves  (ce qui le différencie de L. gracilis)
Leptomysis  Leptomysis
parfois très abondant, en "essaim" au bas de l'eau, à grande marée basse    
Attention : espèce pouvant être éventuellement confondue avec Leptomysis gracilis qui lui ressemble !
en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence (probable) dans le 22  



 ¤ Autre espèce ayant un telson long sans encoche et bordé d'épine, et des uropodes avec le bord externe des rames externes sans épines : Acanthomysis longicornis.
Chez cette espèce, l'écaille antennaire dépasse peu le pédoncule antennulaire. Le bord interne de la rame interne des uropodes ne porte pas d'épines dans sa moitié distale. Taille : environ 9 mm.



¤  genre Siriella - telson dont l'extrémité est sans encoche
      (4 espèces) - bord externe de la rame externe des uropodes avec épines, puis soies vers son extrémité

Siriella armata           taille : environ 20mm                                  herbier à zostères, grande marée basse
Siriella armata
en grande partie  transparent,  posséde un rostre long (contrairement aux autres espèces du genre Siriella)
Siriella armata
sur l'estran, ses longs pédoncules oculaires et sa transparence permettent de le repérer avant vérifications
Siriella armata  Siriella armata
comme chez les autres espèces du genre Siriella, le bord externe de la rame externe de l'uropode présente des épines et le telson n'est pas entaillé d'une encoche à son extrémité (photos ci-dessous)
Siriella armata  Siriella armata
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Siriella jaltensis  taille de11,5 à13mm (max :15 mm)                          marée basse, le long des rochers
Siriella jaltensis
petit mysidacé très transparent et peu visible...
Siriella jaltensis
contrairement à Siriella armata, il n'a qu'un petit rostre et ses écailles antennaires sont moins allongées
Siriella jaltensis  Siriella jaltensis
3 espèces très voisines sont présentes en Manche : le microscope est alors nécessaire pour l'identification qui reste délicate (ces photos proviennent néanmoins d'animaux vivants ! mais de la patience est nécessaire...)
Siriella jaltensis Siriella jaltensis Siriella jaltensis  Siriella jaltensis
Chez Siriella jaltensis, 9-16 épines sur la bordure externe de l'uropode externe (chez les individus adultes), bord interne de la rame interne des uropodes garni d'épines de longueur régulièrement croisssante vers l'extrémité,  telson terminé par 3 petites épines inégales (celle du millieu plus grande, les 2 autres peu visibles!) entourées par 2 grandes épines, l'article précédant la griffe des "pattes" est aussi long que large.

Chez Siriella clausii, 8-10 épines sur la bordure externe de l'uropode, bord interne de la rame interne des uropodes avec épines inégales, extrémité du telson avec 3 petites épines de même taille encadrées par deux grandes épines, article précédant la griffe des "pattes" plus long que large,  taille plus petite.

Chez Siriella norvegica (peu probable sur l'estran), 15-23 épines sur la bordure externe de l'uropode, bord interne de la rame interne des uropodes avec épines inégales de tailles irrégulières, extrémité du telson  avec épine médiane plus grande, taille plus grande (jusqu'à 21 mm).

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Siriella clausii         petite taille : environ 9 mm (max: 10mm femelle, 11 mm mâle)          à marée basse
Siriella clausii  Siriella clausii
petit mysidacé très transparent avec un rostre court, comme chez S.jaltensis à laquelle elle ressemble
Siriella clausii Siriella clausii Siriella clausii
8 à 10 épines sur la bordure externe de l'uropode, extrémité du telson avec 3 petites épines de même taille encadrées par deux grandes épines, article précédant la griffe des "pattes" plus long que large
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