cnidaires : hydraires



Animaux, libres ou fixés, solitaires ou en colonie.
Leur forme est extrêmement variable mais ils présentent tous une symétrie radiale.
Leur corps est constitué de 2 couches de cellules, il comprend une cavité interne reliée au milieu extérieur par un orifice
autour duquel se trouvent des tentacules possédant des cellules urticantes, les cnidoblastes.







Hydraires        Chez les hydraires (classe des hydrozoaires) 2 phases de vie bien différentes: 
       (suite)                       une phase méduse planctonique (le plus souvent) et une phase polype fixé.

Phase polype: petits animaux souvent coloniaux  (exception: Candelabrum cocksii).
La colonie est souvent en forme de tube arborescent, qui porte des polypes (=hydranthes)  recouverts d'une paroi chitinisée formant un calice (=hydrothèque) dans lequel ils peuvent se rétracter (ordre des Leptothecata, haut de cette page),
ou cette paroi chitinisée peut être absente, les polypes sont alors toujours visibles (ordre des Anthoathecata, bas de cette page).

Il existe de nombreuses espèces (plus de 120 pour le Golfe normano-breton) dont la détermination est souvent peu évidente, seules quelques espèces plus ou moins caractéristiques sont ici mentionnées.




● chaque polype protégé par une hydrothèque en chitine dans laquelle il peut se rétracter (ordre : Leptothecata)

Campanulinidae     hydrothèques à symétrie radiale, fermées par un opercule

Calycella syringa              observé au niveau de l'embouchure d'un fleuve côtier, à grande marée basse
Calycella syringa  Calycella syringa
petite espèce qui vit sur d'autres hydraires de plus grande taille (ici épizoaire sur Sertularia )
Calycella syringa Calycella syringa Calycella syringa
Précisions apportées par Horia Galea :" L’espèce possède un opercule composé de plusieurs valves triangulaires et pointues qui se rejoignent au centre pour former un opercule pyramidal. Souvent, les valves de l’opercule peuvent se rejoindre à l’intérieur de l’hydrothèque, formant comme un entonnoir, mais la situation normale est quand l’opercule pyramidal est « posé » sur le bord de l’hydrothèque."
dessins de cette espèce sur WoRMS
Carte de présence dans le 22  



Campanulariidae     hydrothèques  - à symétrie radiale, en "cloche", sans opercule
                                                                             - portées par un pédoncule



Clytia hemisphaerica            ici, colonie observée à grande marée basse sur l'algue Solieria chordalis
  Clytia hemisphaerica
précisions apportées par Horia Galea : les gonothèques, visibles ici, confirment l’identification de l’espèce
Clytia hemisphaerica  Clytia hemisphaerica  Clytia hemisphaerica
stolon rampant d'où partent des longs pédoncules terminés chacun par un seul individu
Clytia hemisphaerica Clytia hemisphaerica Clytia hemisphaerica
ci-dessus méduses libérées à proximité d'une gonothèque de C. hemisphaerica (à gauche), et appartenant probablement à cette espèce (les méduses d’Obelia sont plates, celles de Clytia hémisphériques)
Une vidéo pour en savoir plus : https://planktonchronicles.org/fr/portfolio/clytia-micro-meduses-de-recherche/
Carte de présence dans le 22  


Orthopyxis caliculata         ici observées sur l'algue Chondracanthus acicularis à grande marée basse
Orthopyxis caliculata Orthopyxis caliculata
stolon rampant d'où partent des pédoncules "gondolés" terminés chacun par une seule hydrothèque
Orthopyxis caliculata Orthopyxis caliculata Orthopyxis caliculata Orthopyxis caliculata
Merci à Horia Galea qui a identifié ces spécimens et qui nous a indiqué que cela ne pouvait certainement pas être Orthopyxis integra, qui a des gonothèques spiralées, ce qui n'est pas le cas ici.
Carte de présence dans le 22  


Laomedea cf. angulata   hauteur ramifications : 6mm     observés en grand nombre le long de zostères
Laomedea cf. angulata  Laomedea cf. angulata
stolon longeant le bord de la feuille, d'où partent des ramifications
précisions apportées par Horia Galea : échantillon non fertile pouvant être éventuellement confondu avec Laomedea exigua
en savoir plus : https://www.marlin.ac.uk//species/detail/1268
Carte de présence dans le 22  


Laomedea flexuosa                                                                             ici à mi-marée, sur Fucus vésiculeux
Laomedea flexuosa Laomedea flexuosa Laomedea flexuosa
identification de la colonie photographiée ci-dessus après examen en laboratoire par Horia Galea
en savoir plus : https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.2307/1543619?journalCode=bbl
Carte de présence dans le 22  


Obelia geniculata      colonies en zig-zag  reliées par un stolon     parfois sur des  laminaires, infralittoral
Obelia geniculata  Obelia geniculata
précision apportée par Horia Galea : Chez O. geniculata, le périsarc (enveloppe chitineuse) des entre-nœuds
(= segments de la tige ou des branches, lorsqu’elles existent) s’épaissit de manière significative à l’extrémité distale et de manière asymétrique. Cette caractéristique n’est jamais présente chez les autres Obelia.
en savoir plus : DORIS : Obelia geniculata (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/389
Carte de présence dans le 22  


Obelia dichotoma       colonies très ramifiées (identification Horia Galea)                 à grande marée basse
Obelia dichotoma
plusieurs axes partent de la base, branches latérales de longueurs non uniformes
Obelia dichotoma  Obelia dichotoma
remarque : O. longissima et O. bidentata forment des colonies d’aspect régulier, notamment chez les individus âgés, alors que chez dichotoma elles sont irrégulières tout le temps
en savoir plus : https://collections-biologie.u-bordeaux.fr/Fiches_cnidaires/Obelia%20dichotoma.html
avec : https://collections-biologie.u-bordeaux.fr/Definitions_dessins/Obelia_schema.html
Carte de présence dans le 22  


Obelia longissima     ici observés en grand nombre au niveau d'un estuaire, bas de l'étage médiolittoral
Obelia longissima
axe brun unique et long (ici 12cm, fixé au rocher) d'où partent des ramifications latérales de taille régulière
Obelia longissima  Obelia longissima
identification en labo par Horia Galea    avec la petite limace Tergipes tergipes▲, prédateur de cet hydraire
remarque : pour ne pas le confondre avec O. bidentata, il faut regarder le bord des hydrothèques qui sont ondulés chez O.longissima et avec des dents très marquées (souvent regroupées par 2) chez O.bidentata
en savoir plus : DORIS, Obelia longissima (Pallas, 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/598
Carte de présence dans le 22  


Stade méduse d'une Obelia (photos prises au microscope, espèce non déterminée) :
Obelia (méduse) Obelia (méduse) Obelia (méduse)


Hartlaubella gelatinosa       ici en bas d’un pilier de port par assez grande marée basse, eau ± dessalée
Hartlaubella gelatinosa Hartlaubella gelatinosa Hartlaubella gelatinosa Hartlaubella gelatinosa
ressemble beaucoup à Obelia bidentata qui supporte aussi de faibles salinités mais émet des méduses
Hartlaubella gelatinosa Hartlaubella gelatinosa Hartlaubella gelatinosa
précisions apportées par Horia Galea : D’après la littérature (Cornelius, Synopses of the British fauna, 50), le tronc chez Obelia bidentata serait de couleur plus pâle que les branches, alors qu’il serait plus foncé chez Hartlaubella gelatinosa. Aussi, dans une vue latérale des colonies dans leur milieu naturel, les branches de O. bidentata ont une apparence légèrement mais distinctement sigmoïde, alors qu’elle sont relativement droites chez H. gelatinosa. D’après les illustrations de Cornelius, les hydrothèques de O. bidentata sont clairement plus allongées que celles de H. gelatinosa ; de plus, les dents marginales sont plus pointues et chaque paire de dents est séparée de ses voisines par une échancrure plus profonde. Ici, les gonothèques contiennent des gonophores qui ne sont pas des méduses (observation en laboratoire), donc le genre Obelia est exclu. C'est donc bien H. gelatinosa.
autres photos sur aphotomarine
Carte de présence dans le 22  


Gonothyraea loveni          ici sur fucus vésiculeux, eau à salinité variable (proche déversoir), mi-marée
Gonothyraea loveni Gonothyraea loveni Gonothyraea loveni
tiges ramifiées d'environ 15 mm reliées entres elles par des stolons                         pas de méduses libres pour cette espèce
Gonothyraea loveni Gonothyraea loveni Gonothyraea loveni
colonie "avec les gonophores tres caracteristiques du sexe féminin", précision apportée par  Horia Galea
Carte de présence dans le 22  



Kirchenpaueriidae   colonies "plumeuses"

Kirchenpaueria pinnata                     taille approximative : 5 cm     identification confirmée par Horia Galea
Kirchenpaueria pinnata   Kirchenpaueria pinnata   Kirchenpaueria pinnata
colonie plumeuse installée ici sur la base d'une ascidie dans une mare située à l'ombre, à mi-marée
Kirchenpaueria pinnata  Kirchenpaueria pinnata
hydrothèques non pédonculées et d'un seul côté, nématothèques moins nombreuses que chez Plumularia
Kirchenpaueria pinnata Kirchenpaueria pinnata Kirchenpaueria pinnatagonothèque à paroi non annelée transversalement (contrairement à celle de Kirchenpaueria halecioides
Carte de présence dans le 22  



Plumulariidae   colonies dressées, hydrothèques souvent non pédonculés et disposées d'un seul côté

Plumularia setacea        3,5cm      colonies observées fixées sur une moule, sous les pontons d'un port
Plumularia setacea Plumularia setacea Plumularia setacea
segments portant les hydrothèques alternant avec segments sans hydrothèques, présence de nématothèques
commentaire d'Horia Galea : " La seule confusion possible aurait été avec les 2 espèces de Kirchenpaueria (K. pinnata, K. halecioides) présentes dans la région, mais sur les images les plus grossies je vois plein de nématothèques (autour et entre des hydrothèques consécutives), signe qu’il s’agit indubitablement d’une Plumularia."
Carte de présence dans le 22  


Nemertesia ramosa     taille max. : 20 cm    colonie ici observée en épave, à l'embouchure d'un fleuve
Nemertesia ramosa  Nemertesia ramosa
colonie formée d'un axe ramifié portant des petits rameaux fins disposés en verticilles (= en goupillon)
en savoir plus : DORIS, Nemertesia ramosa (Lamarck, 1816), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/910



Aglaopheniidae

Aglaophenia tubiformis         colonie ici trouvée sur l'algue brune Halidrys siliquosa,  ponton d'un port
Aglaophenia tubiformis
les photos de cette colonie stérile permettent d'aller jusqu'au genre Aglaophenia      ▲ au microscope ▲
La présence de zooxanthelles dans ses tissus, observée en labo par Horia Galea, a permis de confirmer l'espèce Aglaophenia tubiformis (A. pluma, autre espèce avec laquelle on pourrait confondre, n'a pas de zooxanthelles).
Aglaophenia tubiformis Aglaophenia tubiformis Aglaophenia tubiformis
▲ photos de corbules présentes chez les femelles (genre Aglaophenia, espèce ici non déterminée)
en savoir plus : DORIS, Aglaophenia tubiformis Marktanner-Turneretscher, 1890, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2911
Carte de présence (genre Aglaophenia) dans le 22  



Sertulariidae  

Dynamena pumila   colonies reliées par un stolon, les individus sont opposés 2 à 2     sur Fucus serratus
Dynamena pumila Dynamena pumila Dynamena pumila
en savoir plus : DORIS, Dynamena pumila (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3568
Carte de présence dans le 22  


Diphasia rosacea (/ attenuata)   environ 3cm     ici observé sur stipe de laminaire à grande marée basse
Diphasia rosacea  Diphasia rosacea
hydrothèques tubulaires accolées sur les 2 côtés de la tige, opposées 2 à 2, à bord uniforme (sans pointe)
Diphasia rosacea Diphasia rosacea Diphasia rosacea
précision apportée par Horia Galea : les 2 espèces Diphasia rosacea et D. attenuata sont probablement identiques comme indiqué par Cornelius, P.F.S. dans  le "Synopses of the British fauna" (1995, hydraires).
en savoir plus : https://www.habitas.org.uk/marinelife/species.asp?item=D6430
Carte de présence dans le 22  


Amphisbetia operculata               colonies en touffe, accrochées au stipe d'une laminaire, infralittoral
Amphisbetia operculata
longueur totale d'une colonie : ± 9 cm    exemplaire en provenance de Bréhat identifié sur photo par H.  Galea
Amphisbetia operculata Amphisbetia operculata Amphisbetia operculata
en savoir plus : https://www.habitas.org.uk/marinelife/species.asp?item=D6320
Carte de présence dans le 22  


Sertularia cupressina                       colonies accrochées au rocher, eau à salinité variable, infralittoral
Sertularia cupressina
longueur totale de la colonie :  8cm      gros plan sur les gonothèques (polypes reproducteurs) mâles ▼
Sertularia cupressina Sertularia cupressina Sertularia cupressina
identifications confirmées par Horia Galea après examen d'un prélèvement (en haut) ou sur photos (en bas)
Sertularia cupressina Sertularia cupressina Sertularia cupressina
ci-dessus, autres colonies présentant des gonothèques femelles (photos du milieu et à droite)
Remarque : Sertularia argentea est parfois mentionnée, mais la distinction entre ces 2 espèces très voisines n’est pas claire. Certains auteurs considèrent qu'elles sont distinctes, d'autres non.
Carte de présence dans le 22 (S. cupressina et S. argentea ici regroupées)  


Hydrallmania falcata    taille de la colonie : ici 10cm       colonie ici trouvée décrochée de son support
Hydrallmania falcata   Hydrallmania falcata
  Hydrallmania falcata
colonie arborescente au port plus ou moins en spirale, tige principale en zigzag portant des 'branches' pennées
précision apportée par Horia Galea :
 "la position unilatérale des hydrothèques sur les branches de l'hydraire est caractéristique de l'espèce."
en savoir plus : https://www.habitas.org.uk/marinelife/species.asp?item=D6530
Carte de présence dans le 22  



Sertularellidae  

Sertularella polyzonias       observé à grande marée basse sur le côté à l’ombre d’un rocher vertical
Sertularella polyzonias  Sertularella polyzonias
genre Sertularella : hydrothèques accolées de façon alterne sur les deux côtés des axes, coloration jaune
Sertularella polyzonias Sertularella polyzonias Sertularella polyzonias
précisions apportées par Horia Galea avant identification de cette colonie en laboratoire (difficile sur photos) : "Je ne les distingue pas dans vos photos des hydrothèques, mais s’il y avait eu 3 lames (de périsarc) semi-circulaires à l’intérieur des hydrothèques, juste en-dessous de l’ouverture, il se serait alors agi de S. ellisii ; S. polyzonias n’en possède jamais."
en savoir plus : https://www.habitas.org.uk/marinelife/species.asp?item=D6690
Carte de présence dans le 22  



Haleciidae   (hydrothèque petite et sans pédoncule, dans laquelle le polype ne peut se rétracter entièrement)

Halecium (espèce non déterminée) 
Halecium Halecium Halecium
très petites colonies observées sur la tige d'une cystoseire dans une vaste mare à grande marée basse 
Carte de présence (genre Halecium) dans le 22  




● polypes toujours visibles, non protégés par des hydrothèques en chitine (ordre : Anthoathecata)

Tubulariidae tentacules disposés en 2 couronnes séparées, animaux habituellement en colonie ou agregés

Ectopleura (larynx ou crocea)     taille : ici 4cm pour les plus grands
Ectopleura Ectopleura Ectopleura
colonies ici observées dans un port, fixées sur les côtés d'un ponton exposé à de très forts courants
Ectopleura Ectopleura Ectopleura
Précisions apportées par Horia Galea : "...Je pense que ces spécimens sont non-identifiables, puisqu’ils m’ont l’air d’être de sexe M, or seules les F montrent une différenciation morphologique entre E. crocea et E. larynx." (Les gonophores femelles matures ont quatre protubérances digitiformes chez E. larynx.)
Carte de présence (genre Ectopeura) dans le 22  

Ectopleura larynx  (petite tubulaire)                 colonie femelle, sous les pontons en zone de forts courants
Ectopleura larynx Ectopleura larynx Ectopleura larynx
en savoir plus : DORIS, Ectopleura larynx (Ellis & Solander, 1786), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/911
autres photos sur aphotomarine



Hydractiniidae

Hydractinia echinata                                 colonie encroûtante vivant sur la coquille d'un Bernard l'ermite
Hydractinia echinata  Hydractinia echinata
détermination incertaine pour ces quatre photos :  examen des gonophores + cnidome, nécessaire pour la différencier d'autres espèces voisines  (info: Horia Galea )
Hydractinia echinata  Hydractinia echinata
▼ autres photos d'une colonie dont la détermination est cette fois certaine (examen en labo) :
Hydractinia echinata Hydractinia echinata Hydractinia echinata
précisions apportées par Horia Galea "Les structures chitineuses brunes sont des épines, communes chez cette espèce"
A rechercher sur cette espèce : la petite limace de mer Cuthona nana.
en savoir plus : DORIS, Hydractinia echinata Fleming, 1823, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/256
Carte de présence (identification probable) dans le 22  


Podocoryna exigua   colonie vivant sur une nasse, observée près d'un herbier de zostères    infralittoral
Podocoryna exigua  Podocoryna exigua
précisions apportées par Horia Galea qui a identifié la colonie : " cette espèce d'hydraire vit spécifiquement sur la coquille de ce mollusque. De plus, les bourgeons médusaires ont seulement 4 tentacules, ce qui distingue facilement l'espèce de ses autres congénères".
Carte de présence dans le 22  


Clava multicornis                                colonie vivant sur des algues, ici Fucus vesiculosus, médiolittoral
Clava multicornis  Clava multicornis
taille des plus grands polypes: ici 1,6 cm  (dans l'eau!...)      sous la zone des tentacules: les gonophores ▲
Clava multicornis   Clava multicornis   Clava multicornis
▲ aspect hors de l'eau sur des fucus émergés, identification confirmée par Horia Galea
en savoir plus : www.marlin.ac.uk/species/detail/1509
Carte de présence dans le 22  



Bougainvilliidae   colonie dressée avec ramifications,
                                             hydranthe avec extrémité conique et tentacules filiformes disposés sur un tour


Bougainvillia muscus     identification probable selon Horia Galea    trouvé sous les pontons d'un port
Bougainvillia muscus Bougainvillia muscusBougainvillia muscus
Bougainvillia muscus
ici observé avec l'un de ses prédateurs : la minuscule limace Tergipes tergipes
en savoir plus (stade méduse) : sur Linnaeus



Cordylophoridae  

Cordylophora caspia                                                petit hydraire invasif, originaire de la mer Caspienne
Cordylophora caspia Cordylophora caspia Cordylophora caspia
ici observé sur bois, sous pierre et sur la moule Mytilopsis leucophaeata dans une eau à faible salinité
précision apportée par Patrick Le Mao : "Cordylophora caspia était connu en amont de l'écluse jusqu'à la  construction du barrage de la Rance, c'est la première mention récente! " (ici observé en aval de l'écluse)
en savoir plus : DORIS, Cordylophora caspia (Pallas, 1771), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2652
Carte de présence dans le 22  



Oceaniidae  

Rhizogeton nudus (très probable) colonie attachée au niveau d'une algue rouge, à grande marée basse
Rhizogeton nudus Rhizogeton nudus Rhizogeton nudus
Espèce nordique mentionnée dans les Iles Britanniques. La colonie ici observée ne présentant pas de partie fertile, on ne peut être sûr de son identification à 100% (information Horia Galea), il serait donc souhaitable de rechercher cette espèce très peu notée !



Cladocorynidae                            

Cladocoryne floccosa                    observé sur un bloc dans une cuvette à l'ombre, à grande marée basse
Cladocoryne floccosa Cladocoryne floccosa Cladocoryne floccosa
forme ici une grosse colonie d'hydranthes à l'aspect floconneux      tentacule portant de nombreuses boules
Cladocoryne floccosa
autres photos sur Cifonauta                                                             identification ici confirmée par Horia Galea
Carte de présence dans le 22  



Corynidae                            une "boule" à l'extrémité de chaque tentacule

Coryne muscoides   taille : ici 8 cm (jusqu'à 15cm), commun, observé dans une cuvette à marée basse
Coryne muscoides  Coryne muscoides
axes brunâtres annelés, ramifiés, terminés par des hydranthes roses, chaque tentacule prolongé par une "boule" (tentacule capité)
Coryne muscoides Coryne muscoides Coryne muscoides
entre l'hydranthe et l'axe se trouve un manchon, caractéristique de l'espèce (peut parfois manquer car fragile)
en savoir plus : http://www.mer-littoral.org/05/coryne-muscoides.php
autres photos : https://www.aphotomarine.com/hydrozoa_coryne_muscoides_hydroid.html
Carte de présence dans le 22  


Coryne pusilla   petite taille, aspect buissonnant     observé sur fucus, un peu en dessous de mi-marée
Coryne pusilla Coryne pusilla Coryne pusilla
précisions apportées par Horia Galea : "Je pense qu’il s’agit de C. pusilla Gaertner, 1774, avec un début de formation de gonophores. Espèce intéressante !
Il y a d’autres espèces en Bretagne :
   - C. eximia Allman, 1859 se reproduit par des méduses à 4 tentacules marginaux;
   - C. pintneri Schneider, 1898 ressemble à C. pusilla mais, en dehors des tentacules capités, a une couronne de tentacules filiformes sans la partie proximale des polypes ;
   - C. fucicola (de Filippi, 1866) a des polypes extrêmement effilés, atteignant 7 mm de long."
autres photos sur aphotomarine


Stauridiosarsia ophiogaster     taille: 2,5cm             stade méduse nageant entre les pontons d'un port
Stauridiosarsia ophiogaster  Stauridiosarsia ophiogaster
identifiée par Horia Galea qui apporte les précisions suivantes : "L'organe pendulaire s'appelle le manubrium, dont le rôle est digestif; il se termine par la bouche. Les renflements interrompus sont les gonades."
Carte de présence dans le 22  


Sarsia (tubulosa?)       stade méduse       taille 5mm (0,8mm juste après la libération, 6-10mm à maturité) 
Sarsia Sarsia Sarsia
au moins une douzaine de ces méduses ont été observées simultanément nageant à marée basse au niveau de l'embouchure d'un fleuve côtier (milieu assez vaseux)
précision apportée par Horia Galea : "Il y a pas mal d’espèces de Sarsia dans votre région, mais la plus probable reste S. tubulosa."
en savoir plus : DORIS, Sarsia tubulosa (M. Sars, 1835), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2636
et aussi sur Linnaeus



Cladonematidae                            

Cladonema radiatum                                   plusieurs méduses observées dans une cuvette infralittorale
Cladonema radiatum
précision apportée par Horia Galea qui a identifié cette méduse : "L'hydraire qui produit cette méduse est minuscule et généralement difficile à trouver in situ."
en savoir plus : sur Linnaeus
Carte de présence dans le 22  


Eleutheria dichotoma       plusieurs individus observés dans une touffe de l'algue Halurus flosculosus
Eleutheria dichotoma  Eleutheria dichotoma
utilise ses tentacules comme des pattes pour se déplacer sur les algues, donnant l'impression de marcher 
Carte de présence dans le 22  


Eleutheria claparedii                observé sur une algue rouge (Gelidium corneum) à grande marée basse
Eleutheria claparedii Eleutheria claparedii Eleutheria claparedii
▲ individu avec bourgeon médusaire interne (ce qui différencie cette espèce d'E. dichotoma)
▼ même individu le lendemain : le bourgeon médusaire a donné naissance à une jeune méduse  :)
Eleutheria claparedii  Eleutheria claparedii
Carte de présence dans le 22