Minuscules animaux, les bryozoaires forment des colonies fixées dont chaque unité est appelée zoïde. Le zoïde est constitué d'une logette protectrice (ou cystide) et d'une partie molle (polypide) qui possède un lophophore, couronne de tentacules au centre de laquelle se trouve la bouche. Les colonies sont de formes extrêmement variables : elles peuvent être encroûtantes, filiformes, arborescentes... Leur identification, délicate et nécessitant souvent un examen microscopique, n'est ici parfois que probable. En 1995, 140 espèces étaient répertoriées dans la région de Roscoff (dont certaines, plus profondes, non présentes sur l'estran). Pour en savoir plus sur les bryozoaires de nos côtes visibles sur l'estran ou en plongée : Bryozoaires d'Europe, Les carnets du plongeur, F. André, J.-P.Corolla, B.Lanza et G. Rochefort, 2014, éditions Neptune Plongée. Des liens (en anglais), avec clés et très bien illustrés, pour identifier les bryozoaires du nord de l'Europe (Hans De Blauwe) : - Part I, Ctenostomatida - Part II Cyclostomatida - Part III Cheilostomatida “anasca” avec clé allant aux genres pour les autres Cheilostomatida Sur cette page, les bryozoaires cheilostomes de l'ancien groupe "anasca" ainsi que ceux de la famille des Cribrilinidés. Cheilostomes logettes à cloisons plus ou moins calcifiées, présence le plus souvent d'un opercule chitineux ancien groupe anasca : cloisons partiellement calcifiées, épines protégeant parfois le zoïde Aeteidae Aetea anguina petits (<1mm) tubes dressés et courbés, reliés par un stolon, ici sur des algues rouges petits tubes cylindriques, habituellement courbés vers le bas, avec l'extrémité en massue précisions apportées par François Vandenbosch : "Espèce que l’on peut identifier par la largeur de l’ouverture qui est plus grande que le diamètre du tube et aussi par le fait que le tube est perpendiculaire à l’ouverture. Cela fait penser à des lampadaires." en savoir plus : DORIS, Aetea spp. Lamouroux, 1812 (genre), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2062 autres photos sur aphotomarine Carte de présence (genre Aetea) dans le 22 Aetea truncata très petits (0,9mm) tubes dressés reliés entre eux par des "stolons" à très basse mer espèce peu commune caractérisée par une fine ponctuation présente sur la totalité de la partie calcifiée autres photos sur aphotomarine Aetea sica petits (0,8 à 1,8mm) tubes dressés reliés entre eux par des "stolons", ici sur algue à basse mer ci-dessous autre colonie, observée sur l'algue rouge Phyllophora crispa, zoïdes ici plus petits (0,9 mm) Aetea sica se différencie de A. anguina par ses tubes dressés (non courbés) et par la partie distale du zoïde qui n'est pas beaucoup plus large que la base du tube, et de A. truncata par son tube annelé (excepté la partie distale), A. sica est aussi de taille souvent supérieure à ces deux autres espèces. autre photo sur WoRMS Beaniidae Beania mirabilis ici sur une algue rouge, où étaient aussi présents Aetea sp et Scruparia sp zoïdes bordés d'épines et reliés entre eux par un stolon tubuleux remarque : deux stolons partent de certains zoïdes, donnant alors à la colonie un aspect ramifié photos sur WoRMS : http://www.marinespecies.org/aphia.php?p=taxdetails&id=111072#images Carte de présence dans le 22 Scrupariidae Scruparia chelata quelques mm à 1cm zoïdes se succédant en chaine ramifiée (genre Scruparia) ci-dessus sur l'axe d'une algue rouge ou ici en épibionte sur un gastéropode chaines de zoïdes reliées par un stolon collé au substrat (parfois avec des renflements) précisions apportées par François Vandenbosch : "L’identification se fait également en regardant l’angle formé entre l’ouverture et le reste du corps. Si l’angle est proche de 180°, c’est ambigua. Sinon, on est sur chelata." en savoir plus : DORIS, Scruparia chelata (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2958 Carte de présence dans le 22 Scruparia ambigua ici épiphyte sur Halurus flosculosus, grande marée basse la partie collée au substrat est formée de zoïdes semblables aux zoïdes dréssés Morphologiquement très semblables, les deux espèces du genre Scruparia (ambigua et chelata) peuvent parfois être présentes sur un même substrat. Carte de présence dans le 22 Cellariidae Cellaria spp. forment des touffes ici observé parmi des déchets de pêche colonies formées de segments rigides et cylindriques reliés par des joints, divisions dichotomiques Trois espèces plus ou moins profondes peuvent être observées sur nos côtes : - Cellaria salicornioides : aviculaires aussi grands que les zoïdes, largeur des segments 0,2 à 0,5 mm - Cellaria fistulosa : longueur aviculaires = 1/3 longueur des zoïdes, largeur des segments 0,4 à 0,8 mm - Cellaria sinuosa : longueur aviculaires = 1/2 longueur des zoïdes, largeur des segments 0,4 à 1,6 mm en savoir plus : DORIS, Cellaria fistulosa (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3819 photos sur WoRMS : C. salicornioides, C. fistulosa, C. sinuosa. Flustridae famille comprenant une espèce non érigée, encroûtante : Hincksina flustroides ainsi que les flustres : lanières érigées, constituées de 2 couches de zoïdes superposées, s'élevant d'une base encroûtante Flustra foliacea (grande flustre) jusqu'à 20 cm foliacé, parfois trouvé mort dans la laisse de mer lanières larges, épaisses arrondies à leur extrémité formant des touffes rigides colonie au toucher rapeux zoïdes à extrémité distale ovale entourée d'épines courtes et épaisses, un peu rétrécies à leur base en savoir plus : DORIS, Flustra foliacea (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1371 et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=29 Carte de présence dans le 22 Chartella papyracea (petite flustre) 5 cm max. foliacé, ici suspendu le long d'un rocher, infralittoral ▲en place, suspendu hors de l'eau dans l'eau▲ lanières assez étroites, un peu évasées à leur extrémité ci-dessous trois photos de colonies observées sur l'exuvie d'une moussette (araigné de mer juvénile) lanière formée de deux couches superposées de zoïdes, zoïdes avec une paire de courtes épines distales les lanières poussent à partir d'une base encroûtante, ici sur l'algue rouge Sphaerococcus coronopifolius en savoir plus : DORIS, Chartella papyracea (Ellis & Solander, 1786), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1372 Carte de présence dans le 22 Candidae colonies érigées et ramifiées, fixées au substrat par des rhizoïdes, constituées d'un seule couche de zoïdes (toutes les ouvertures sont sur la même face, la face frontale), articulées par des joints chitineux situés au début des rameaux, aviculaires non pédonculés, présence habituelle d'épines et de vibraculaires (avec de longues soies) Caberea boryi colonie observée sous un surplomb sur l'éponge Ciocalypta penicillus à très basse mer ▼ au microscope : longues soies caractéristiques, très mobiles et dentées sur l'un des côtés Attention à ne pas confondre cette espèce à l'aspect très poilu avec Scrupocellaria scrupea qui a des scutums similaires mais dont la face dorsale est très différente. en savoir plus : DORIS, Caberea boryi (Audouin, 1826), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3403 autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 ● genres Cradoscrupocellaria et Scrupocellaria colonies arborescentes basse mer - genre Cradoscrupocellaria : un seul vibraculum lisse au niveau de chaque bifurcation, aviculaires lateraux très peu visibles, scutum (plaque calcaire qui couvre le "ventre" du zoïde) grand et ramifié, en forme de bois de cerf, 2 espèces : C. reptans et, depuis 2012, C. ellisi (suite à la division de C. reptans), rhizoïdes différents chez les 2 espèces. - genre Scrupocellaria : deux vibracula lisses au niveau de chaque bifurcation, aviculaires latéraux bien visibles, sctutum spatulé (épouse bien les contours, non ramifié) chez S. scrupea, scutum absent chez S. scruposa. en savoir plus : DORIS, Scrupocellaria spp. (Europe) van Beneden, 1845 (Genre), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1540 Cradoscrupocellaria ellisi colonies très ramifiées fixées par un disque observées à grande marée basse ci-dessus sur la laminaire Saccharina latissima ▲ ▼ci-dessous colonie accrochée à des algues rouges vibraculum (longue soie très mobile), aviculaire latéral très petit et peu visible, grand scutum très ramifié (genre Cradoscrupocellaria), rhizoïde lisse fixé par un disque avec projections (espèce ellisi) Carte de présence dans le 22 Cradoscrupocellaria reptans ici accroché à des algues rouges filamenteuses sur une paroi rocheuse verticale, à grande marée basse très semblable à C. ellisi dont elle se distingue par son mode d'accrochage : rhizoïdes avec crochets ▲ ici une colonie parmi d'autres qui étaient particulièrement abondantes au niveau d'un herbier de zostères Carte de présence dans le 22 Scrupocellaria scrupea à grande marée basse Attention à ne pas confondre cette espèce avec Caberea boryi qui a une face dorsale "en épi". autre photo dans WoRMS Carte de présence dans le 22 Tricellaria inopinata colonie dressée, touffue et très ramifiée, de couleur blanchâtre à beige caractéristiques : pas de vibraculum, grand aviculaire latéral (aussi large que le zoïde), petit scutum lobé espèce invasive introduite, observée dans les ports, sur l'estran à marée basse, parfois en milieu dessalé en savoir plus sur cette espèce invasive : https://inpn.mnhn.fr/docs-web/docs/download/411641 Carte de présence dans le 22 Bugulidae genre Bugulina : colonies érigées et ramifiées, constituées d'un seule couche de zoïdes (toutes les ouvertures sont sur la même face, la face frontale), chaque ramification peut comporter dans sa largeur 2 rangées de zoïdes ou plus, présence de nombeux aviculaires pédonculés très mobiles en forme de "tête d'oiseau" (le rostre et la mandibule de l'aviculaire ressemblent au bec d'un oiseau) Bugulina turbinata 2 rangées de zoïdes souvent sous des surplombs rocheux, à grande marée basse Attention, d'autres bugulidés comme par exemple Crisularia plumosa ont aussi une colonie en spirale ! ▲ une observation minutieuse à la loupe bino ou au microscope est nécessaire pour identifier l'espèce ▲ en savoir plus : DORIS, Bugulina turbinata (Alder, 1857), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/275 Carte de présence dans le 22 Bugulina fulva rameaux larges de 2 rangées de zoïdes observé sur Bugula neritina dans un port colonie pouvant atteindre jusqu'à 3 cm, extrémités des rameaux pouvant être éventuellement sur 4 rangées Identification de l'exemplaire photographié ci-dessus confirmée par Hans De Blauwe. Attention à ne pas confondre cette espèce avec Bugulina calathus, qui lui ressemble mais dont les aviculaires sont beaucoup plus gros et de forme différente. en savoir plus : https://britishbryozoans.myspecies.info/content/bugula-fulva Bugulina simplex couleur de la colonie : jaune ici trouvé dans un port, accroché à un pare-battage zoïde avec au plus 1 épine au niveau de l'angle interne et 1 (parfois2) épine(s) au niveau de l'angle externe Ne peut être identifié que par un examen microscopique, Hans de Blauwe a ici confirmé son identification. autres photos sur aphotomarine Crisularia plumosa taille max. : 8cm colonies molles, sous surplombs rocheux, à grande marée basse ressemble à Bugulina turbinata qui est aussi en spirale, mais Crisularia plumosa est beaucoup plus mou se distingue du genre Bugulina par l'absence d'épine au niveau des angles distaux internes des zoïdes en savoir plus : DORIS, Crisularia plumosa (Pallas, 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2123 et aussi : https://www.marlin.ac.uk/species/detail/4 autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Bugula neritina colonie de couleur brun violacé observé ici sur la coque d'un bateau resté au port fixé par des rhizoïdes, taille pouvant atteindre 8 cm, ici la taille d'un "éventail" était de 2 à 3 cm espèce considérée comme invasive, ne possèdant ni épines, ni aviculaires en savoir plus : DORIS, Bugula neritina (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1536 Carte de présence dans le 22 Bicellariella ciliata colonie en forme de pompons blanchâtres (1à 2 cm de diamètre), très basse mer ▼au microscope (ou à la loupe) : zoïdes prolongés par de longs appendices courbés en forme de cils▼ en savoir plus : DORIS, Bicellariella ciliata (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1684 Carte de présence dans le 22 Membraniporidae Membranipora membranacea fine pellicule plaquée sur laminaire taille: ici, 15cm à très basse mer loges rectangulaires en files régulières et parallèles surface frontale entièrement membraneuse ▼ sur certaines colonies présence de "cellules tours" dont le role ne semble pas bien connu ▼ en savoir plus : DORIS, Membranipora membranacea (Linnaeus, 1767), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/163 Carte de présence dans le 22 Jellyella tuberculata observé dans plusieurs bouchons de bouteille d'eau avec (et sur) des anatifes ressemble à l'espèce précèdente qui a des tubercules plus courts et une surface frontale sans cryptocyste Espèce des eaux tropicales et tempérées chaudes qui s'observe principalement sur les algues brunes, mais des colonies se fixent aussi occasionnellement sur des débris plastiques flottants et peuvent ainsi dériver jusqu'à nos côtes. Ici trouvé en échouage avec des anatifes et des physalies après une succession de tempêtes de sud puis un coup de vent du nord. Merci à Hans De Blauwe qui en a confirmé l'identification. Carte de présence dans le 22 Electridae Electra pilosa forme à développement anguleux irrégulier en étoile sur les algues plates et larges ▼ aspect engainant sur une algue rouge filiforme, les épines peuvent être plus ou moins visibles en savoir plus : DORIS, Electra pilosa (Linnaeus, 1767), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/300 Carte de présence dans le 22 Conopeum reticulum sous des pierres (ou sur des coquilles), à grande marée basse pas d'ovicelles ni d'aviculaires mais avec des kénozoïdes (2 espaces triangulaires situés entre les zoïdes, ces espaces caractéristiques ne sont hélas pas toujours présents ! ) Les zoïdes peuvent parfois présenter de petites épines latérales, celles-ci sont alors très fines et pointues. en savoir plus : https://www.marlin.ac.uk/species/detail/1582 autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Conopeum seurati eau fortement déssalée (partie amont des estuaires, plan d'eau à faible salinité) ici sur un morceau de bois, identification validée par Hans De Blauwe après examen de l'échantillon Ressemble à Conopeum reticulum, mais ce dernier est aussi observé en eau salée et possède des espaces triangulaires entre les zoïdes qui ne sont pas présents chez Conopeum seurati. Attention, cette espèce ressemble beaucoup à Einhornia crustulenta qui vit aussi en milieu dessalé mais dont l'opercum est opaque (translucide chez Conopeum seurati). autres photos de Conopeum seurati et de Einhornia crustulenta sur aphotomarine Pyripora catenularia une petite colonie trouvée sur une pierre parmi des déchets de pêche Ressemble à Electra monostachys, mais ce dernier présente une calcification moins épaisse, les zoïdes possèdent des épines et l'opésia occupe au moins 2/3 de la longueur de chacun des zoïdes. autre photo sur WoRMS Ellisinidae Ellisina gautieri colonie observée ici à l'intérieur d'une valve d'Acanthocardia à grande marée basse présence d'un grand nombre d'aviculaires, certains prenant la place d'anciens zoïdes (aviculaires vicariants) autres photos sur WoRMS Calloporidae Amphiblestrum auritum sous pierre à grande marée basse, ici en eau à salinité variable (fleuve côtier) photos ci-dessus : colonie vivante, dans l'eau ci-dessous aspect d'une colonie morte et déshydratée ovicelles avec une crète caractéristique marquant le bord d'une zone triangulaire chaque zoïde avec au plus 4 épines (bord de la colonie), souvent une seule chez les zoïdes plus agés autres photos (au microscope électronique) sur WoRMS Carte de présence dans le 22 Cauloramphus spiniferum sous pierre (aussi trouvé sur bouteille plastique), à grande marée basse paroi latérale avec 11 à 16 épines (4 à l'extrémité distale), aviculaires pédonculés, ovicelles très peu visibles ▼ aspect de la colonie morte (identification probable) lorsque la plupart des épines se sont décrochées : autre photo (au microscope électronique) sur WoRMS Carte de présence dans le 22 Callopora dumerilii ici sous un disque d'himanthale (mais aussi vu sous pierres), à très basse mer zoïde ovale, parfois élargi proximalement, avec une paroie frontale lisse et translucide (donc non visible !...) en savoir plus : https://britishbryozoans.myspecies.info/content/callopora-dumerilii-audouin-1826 Carte de présence dans le 22 Callopora lineata observé dans un creux d'une fronde de Saccharina latissima, à grande marée basse Les épines contribuant à amasser sable et débris divers, un nettoyage soigné à l'aide d'un hydrojet est recommandé avant d'observer la colonie, ce qui a été fait pour les deux photos situées à droite !... Carte de présence dans le 22 Callopora discreta petite colonie observée à l'interieur d'une valve d'Acanthocardia, à très basse mer 17 à 22 épines sur le pourtour de chaque zoïdes, ovicelles uniformément granuleuses, pas d'aviculaires autres photos sur WoRMS Carte de présence dans le 22 Callopora rylandi longueur d'un zoïde : environ 0,5mm sous une pierre, à grande marée basse espèce ressemblante : Membraniporella nitida, qui possède plus d'épines aplaties (16 à 20) autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Cribrilinoidea : une super famille à part. Cribrilinidae : ici la paroi frontale est constituée d'épines aplaties rabattues, fusionnées au centre ; les espaces entre les épines peuvent apparaître comme des fentes, ou bien, seules sont visibles des rangées de petits pores Membraniporella nitida grande colonie encroûtante observée sous une pierre, à grande marée basse au dessus de la surface frontale : 8 à 10 paires d'épines aplaties se joignant au milieu, séparées par des rainures minces (ressemble à l'espèce Callopora rylandi qui n'a, au plus, que 6 paires d'épines aplaties) ▲ autre colonie, observée cette fois sur une moule, présentant des ovicelles avec embryons orange ▲ en savoir plus : DORIS, Membraniporella nitida (Johnston, 1838), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3636 Carte de présence dans le 22 Collarina balzaci ici sur une valve plate de coquille St Jacques, partie maritime d'un fleuve côtier épines de la paroi frontale fusionnées, ne laissant voir que des rangées de pores Ressemble à Cribrilina punctata, mais s'en distingue par la présence fréquente d'aviculaires sur les ovicelles, par ses aviculaires latéraux pas ou peu orientés distalement, et par son ancestrule (= individu à l'origine de la colonie) qui ressemble aux autres zoïdes en plus petit. autres photos (au microscope électronique) sur WoRMS Carte de présence dans le 22 Cribrilaria innominata colonies ici observées à l'intérieur d'une valve d'Acanthocardia, à très basse mer les pores entre les côtes sont ici masqués par des dépots et ne sont alors plus visibles trois autres photos (au microscope électronique) sur WoRMS |