La détermination d'amphipodes vivants, sur photo, est un art difficile ("impossible" ont dit certains...), beaucoup de nos photos sont donc restées longtemps sans nom dans les répertoires de nos ordinateurs ! Certains amphipodes sont en effet morphologiquement assez semblables et leur identification se fait sur des détails parfois peu apparents. Le nombre d'espèces est par ailleurs fort élevé : environ 200 espèces recensées dans le golfe normano-breton, dont plus de la moitié peuvent se rencontrer sur l'estran. Les espèces (ou genres) présentées ici montrent leur grande diversité. Pour s'y retrouver dans la terminologie correspondant aux différentes parties du corps d'un amphipode sur wikipedia Sur cette page, les amphiopodes du sous ordre des Amphilochidea (classification de Lowry et Myers, 2017) Oedicerotidae les 2 yeux se rejoignent plus ou moins dorsalement, rostre bien visible chez les espèces de nos côtes, pas de flagelle accessoire visible sur l'antenne1, "patte"7 (=péréiopode7) très longue (plus longue que la 6), "pattes" robustes et poilues. Kroyera carinata (ex Monoculodes carinatus) taille : ± 8 mm ici une femelle (les antennes 2 du mâle sont beaucoup plus longues) détermination : Frédéric Ziemski Carte de présence dans le 22 Perioculodes longimanus taille : ici 4,5 mm trouvé en tamisant du sable, à marée basse gnathopodes 1 et 2 allongés, avec lobe du carpe débordant le propode Chez cette espèce, les gnathopodes 1 et 2 sont subchélifères (terminés par une "pseudopince" avec un seul doigt qui se rabat sur le propode), contrairement aux espèces du genre Pontocrates chez qui le gnathopode 2 est chélifère (en forme de pince). en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Pontocrates arenarius ici 4mm (femelle avec oeufs) trouvé en tamisant du sable, à marée basse gnathopode2 chélifère (en forme de pince)▼ gnathopode1 subchélifère (pseudopince)▼ deux espèces très voisines : Pontocrates arenarius et P. altamarinus (chez qui le gnathopode1 a un propode plus ovale et dont le dactyle longe le propode sur plus de la moitié de sa longueur). Attention, ces noms ont été malencontreusement inversés par le passé (comme par exemple sur Faune de France n°9 de Chevreux & Fage, livre dans lequel P. arenarius correspond actuellement à P. altamarinus). Carte de présence dans le 22 Pontocrates altamarinus ici 5 mm marques brunes sur le corps dans le sable, à marée basse Cette espèce est très voisine de Pontocrates arenarius (chez qui le gnathopode1 a un propode moins ovale et dont le dactyle, plus petit, se trouve en position terminale, les plaques coxales2 et 3 sont moins rectangulaires et le basis de P7 moins convexe et moins large), elle se distingue aisement des espèces du genre Synchelidium par l'absence de dactyle visible à l'extrémité des P5 et P6. en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Synchelidium sp 4mm trouvé en tamisant du sable proche de zostères, à grande marée basse genre Synchelidium : dactyle de P6 bien visible et paume du propode du gnathopode1avec de petites dents (contrairement au genre Pontocrates qui ne présente pas ces deux caractères) Deux espèces très voisines et parfois confondues : Synchelidium maculatum et S. haplocheles (chez qui il n'y a pas d'épines sur la partie distale de la paume du propode du gnathopode1 et qui a la base du propode du gnathopode2 plus renflée, ce qui nous semble être le cas sur les photos ci-dessus). en savoir plus : lien vers Linnaeus (S.maculatum) et aussi : lien vers Linnaeus (S. haplocheles) Carte de présence (genre Synchelidium) dans le 22 Liljeborgiidae gnathopodes 1et 2 fortement subchélifères antenne 1, avec flagelle accessoire, et presque toujours plus petite que antenne2 souvent présence d'une ou plusieurs petites dents médio-dorsales sur le pléon Sextonia longirostris (anciennement Idunella longirostris) 8 mm (max.14mm) dans le sable, marée basse un grand merci à Frédéric Ziemski pour son aide à la détermination de cet amphipode! Carte de présence dans le 22 Idunella picta (anciennement Listriella picta) taille ± 5 mm parmi les graviers, à marée basse genres Idunella et Sextonia : gnathopodes 1 et 2 avec carpes non prolongés par un lobe remontant le long du propode (contrairement aux espèces du genre Liljeborgia ) genre Idunella : gnathopodes1 et 2 subégaux (contrairement à Sextonia longirostris dont le gnathopode1 est beaucoup plus robuste que le gnathopode2) remarque : 2 autres espèces du genre Idunella ont été décrites dans la région de Roscoff, I. dentipalma, qui a un flagelle accessoire à 2 articles et des yeux diffus, et I. spinifera qui a un flagelle accessoire à 4 articles et des yeux bruns, ces deux dernières espèces semblent aussi de plus petite taille. Carte de présence dans le 22 Amphilochidae espèces petites et rondouillardes, plaques coxales (2) 3 et 4 grandes antenne1 et 2 courtes et à peu près égales, pas de flagelle accessoire, rostre présent uropodes3 biramés, uropodes2 souvent plus courts que les uropodes1 et 3 Apolochus neapolitanus 3mm dans une cuvette à corallines, milieu battu, à marée basse gnathopode 2 caractéristique : propode sans grosse épine à l'insertion du dactyle qui ne présente pas d'excroissance en face interne, le carpe se prolonge sous le propode et atteint son extrémité attention : coloration extrêmement variable en savoir plus : lien vers Linnaeus autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Apolochus spencebatei 3mm dans les sédiments sous une pierre reposant dans l'eau, à marée basse gnathopode 2 : propode sans grosse épine à l'insertion du dactyle qui ne présente pas d'excroissance en face interne, le carpe se prolonge sous le propode mais n'atteint pas son extrémité en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Cyproideidae espèces petites, amphipodes de profil circulaire, fortement aplatis latéralement plaques coxales 3 et 4 énormes recouvant les petites plaques1 et 2, antenne1 plus épaisse que l'antenne2, chez nous, 1 seul genre comprenant 2 espèces Peltocoxa damnoniensis dans une cuvette à corallines, milieu battu, à très grande marée basse espèce minuscule (3 mm maximum), rondouillarde en vue de profil mais aplatie latéralement Remarque : Peltocoxa brevirostris, autre espèce pouvant être rencontrée sur nos côtes, s'en distingue par son long rostre qui atteint l'extrémité de l'article1 de A1, ses yeux plus grands et ovales, le basis de ses P7 qui présente une pointe, et son telson rectiligne et plus long. autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Stenothoidae espèces petites et rondouillardes, plaques coxales 2, 3 et 4 grandes antenne1 et 2 à peu près égales, pas de flagelle accessoire visible, rostre petit uropodes3 à une seule rame (rame à 2 articles) Stenothoe monoculoides ici 2,4mm trouvé parmi les corallines, à marée basse plaque coxale1 petite et cachée sous la plaque2, plaque coxale4 particulièrement grande et très visible en savoir plus : lien vers Linnaeus autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Stenothoe tergestina 2,5 mm (max. 4mm) avec bryozoaires sous un ponton de port (forts courants) se distingue de S. monoculoides par la forme ovale-allongée du propode du gnathopode2, et des autres espèces par le dactyle du gnathopode2 moitié moins long que le propode Stenothoe valida 5 mm (max.8 mm) observés en grand nombre sur Ectopleura (ponton d'un port) se distingue de S. cattai par la pointe du mérus de P7 plus longue et les flagelles des antennes plus courts autres photos (espèce ressemblante, mais avec de petites dents sur la paume du G2) sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Leucothoidae antenne1 et 2 relativement courtes, avec un long pédoncule et un flagelle court (A1 ≥ A2) gnathopode 1 carctéristique : carpe très long formant une pince avec le propode gros gnathopode 2 avec à sa base le carpe de la patte qui longe le propode, autres pattes petites comparaison des gnathopodes 1 et 2 chez les deux Leucothoe observés communément sur nos estrans Leucothoe spinicarpa 8mm débusqué à l'interieur d'une éponge de coloration orange, infralittoral détermination de cet amphipode confirmée par Frédéric Ziemski après examen en laboratoire en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Leucothoe incisa 5mm dans le sable, proche de zostères, à marée basse de vives-eaux ▼ plaque épimérale3 avec une dent recourbée à l'arrière (contrairement à L. spinicarpa ) gnathopode1 avec dactyle court (moins d'un quart du propode) et dents régulières sur le lobe du carpe ▲ gnathopode2 très grand avec propode ovale énorme, bordé par un long dactyle et le lobe du carpe en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Leucothoe procera taille : ici 5,5 mm dans le sable grossier à marée basse de vives-eaux femelle capturée à l'aide d'une pompe à ver dans un terrier de crustacé fouisseur (upogébie ou callianasse) en savoir plus : article (Myers A. & McGrath D., 1982, Researchgate) sur Leucothoe procera et aussi : article (Gouillieux B. & Droual G., 2020) avec clé des Leucothoe mâles adultes européens Carte de présence dans le 22 Iphimediidae antennes subégales avec flagelle accessoire peu visible, pas de gros gnathopode corps ramassé (aspect rondouillard), tête avec rostre assez développé et dirigé vers le bas 4 segments dorsaux (dernier segment du péréion et 3 segments du pléon) avec chacun 2 (ou 3) larges dents Iphimedia spatula taille : ici environ 7 mm (max. 9 mm) capturé sous une pierre à marée basse Autrefois confondu avec I. eblanae qui possède aussi une dent médiane sur la partie postérieure du basis de P7, il s'en distingue par le bord distal de sa plaque coxale2 spatulé (pointu chez I. eblanae) et par l'absence de dent médiane sur le dos des derniers segments du corps (voir photo ci-dessus à gauche). en savoir plus : lien vers Linnaeus Iphimedia minuta taille : ici environ 3 mm (max 6 mm) ici dans une touffe de corallines individu ci-dessus identifié en laboratoire par Frédéric Ziemski ci-dessous autre individu de taille 6 mm l'observation minutieuse des basis des pattes postérieures permet de différencier cette espèce de I. nexa, espèce avec laquelle elle était autrefois confondue (chez I. minuta : basis P7 avec dents postérieures moins marquées et 2 pointes distales séparées par bord lisse, basis P6 à bord postérieur lisse) Iphimedia nexa taille : 4 mm (jusqu'à 6mm) parmi algues, ascidies et bryozoaires à marée basse contrairement à I. minuta : basis P7 avec dents postérieures très marquées et une seule petite pointe distale avec dents présentes aussi sur la partie ventrale, basis P6 à bord postérieur denté autres photos sur aphotomarine Iphimedia perplexa taille : ici environ 4 mm (max. 6 mm) capturé sous une pierre à marée basse petite dent recourbée sur le bord dorsal du segment 3 du pléon ▼ bord latéral de la tête avec une encoche marquée caractéristique de cette espèce ▲ autres photos sur aphotomarine Précision apportée par Cedric D'Udekem D'Acoz : chez les Iphimedia, il n'est pas facile d'identifier les petites espèces car les caractères sont difficiles à voir. Carte de présence (genre Iphimedia, 6 espèces possibles) dans le 22 Atylidae tête avec rostre, pas de flagelle accessoire visible sur l'antenne, gnathopodes petits telson fendu, allongé et plat, urosomes 2 et 3 fusionnés espèces fréquentant nos côtes : urosome1 à bord dorsal avec une encoche entourée de deux pointes Nototropis swammerdamei environ 8 mm ci-dessous femelle portant des oeufs à marée basse péréiopode 3 avec dactyle "normal", absence de dents postéro-dorsales sur les trois segments du pléon le mâle se différencie de la femelle par son gros oeil et ses nombreuses courtes soies sur les antennes en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Nototropis guttatus taille : environ 9 mm dans les algues ou les zostères, à grande marée basse péréiopode 3 avec dactyle "normal", 4 dents dorsales (3 segments du pléon et dernier segment péréion) Se différencie de N. vedlomensis par le basis de la patte 5 dont l'excroissance ne comporte pas de crochet, et par le basis de la patte 6 qui ne comporte pas d'excroissance avec angle dans sa partie distale. en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Nototropis vedlomensis taille adulte : 8 mm sur algue rouge, à très grande marée basse bien visibles chez les adultes : 4 dents dorsales et marques orange sur le corps, les antennes et les pattes en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Dexaminidae Dexamine spinosa taille : ici 8 mm commun dans le sable ou parmi les algues, à marée basse dents bien visibles sur les derniers segments de l'abdomen couleurs remarquables et très variables Carte de présence dans le 22 Dexamine thea ici 4mm(max : 5mm) trouvé dans une mare avec corallines et hermelles, à marée basse chez la femelle adulte : 1 dent bien marquée sur les segments 1 à 4 du pléon; mâles et juvéniles : dents des segments 2 et 3 sont plus discrètes, celle du segment 1 est absente (photo en bas à gauche) se distingue de Dexamine spinosa par sa taille toujours petite, par l'absence d'épine sous le premier article de l'antenne1 et par le basis de la septième patte qui est très mince (pas facile à observer si vivant) en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Tritaeta gibbosa 4mm (max.6) observé dans un mélange algues/éponges, à très grande marée basse amphipode rondouillard qui se tient sur le ventre ou le dos (pas latéralement), péréiopodes caractéristiques autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Guernea coalita 2mm mâle observé sur une vieille valve d'huître dans l'eau, à grande marée basse coloration variable important dimorphisme sexuel (antennes, taille de l'oeil, pilosité des uropodes3) un amphipode qui n'est probablement pas rare mais sous noté en raison de son extrême petite taille en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Ampeliscidae antenne1 sans flagelle accessoire, petite tête allongée avec 2, 4 ou 6 yeux Ampelisca est le seul genre de cette famille présent en Manche chez les Ampelisca, la P7 est plus courte (avec un gros basis) et très différentes des P5 et 6 Ampelisca brevicornis taille : ici 8 mm (12mm max.) enfoui dans du sable vaseux, médiolittoral détermination de l'individu ci-dessus confirmée par Frédéric Ziemski en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Ampelisca typica taille : environ 7mm (10mm max) enfoui dans du sable, à marée basse les différents critères mentionnés sur les photos permettent ici d'identifier cette femelle en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Ampelisca spinipes vit dans le sable plus profond que l'estran, mais ici flottant à la surface de l'eau ! chez le mâle et la femelle, la longueur de l'antenne1 est égale à près de la moitié de la longueur du corps en savoir plus : lien vers Linnaeus, autre lien en suèdois mais avec photo... Carte de présence dans le 22 Ampelisca tenuicornis (?) 5,5mm dans le sable, proche d'un herbier à zostères, grande marée basse Attention : parmi les espèces avec marge inférieure de la tête convexe, dont certaines récemment décrites, plusieurs sont morphologiquement très proches et la détermination des mâles reste très délicate. en savoir plus : lien vers Linnaeus Haustoriidae amphipodes assez "rondouillards", vivant enfouis dans le sable ou la vase antenne1 avec flagelle accessoire, et plus courte que l'antenne2, petit rostre certaines de leurs pattes aplaties, larges, munies de soies et d'épines leur permettant de creuser "pattes" 6 et 7 approximativement de mêmes longueurs, telson fendu semblable famille suivante sauf: yeux peu visibles, "pattes" (=péréiopodes) 3 à 7 sans dactyle Haustorius arenarius taille : 13 mm vit enfoui dans le sable, médiolittoral amphipode d'assez grande taille, ± transparent "pattes" fouisseuses, plates et dépourvues de dactyle en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Urothoidae ressemble à la famille précédente à laquelle elle était autrefois rattachée, sauf : yeux visibles, "pattes" 3 à 7 terminées par un dactyle seul le genre Urothoe est représenté sur nos côtes, 6 espèces possibles sur nos estrans amphipodes du genre Urthoe : flagelle de l'antenne2 court chez la femelle, plus long chez le mâle (plus des 3/4 de la longueur du corps), "patte" 5 très dilatée avec des rangées d'épines et de soies, "pattes" 6 et 7 moins larges Urothoe sp taille adulte: 5 à 8mm selon espèce dans sable, mi-marée, et en dessous ci-dessus une femelle ci-dessous un mâle reconnaissable à ses grandes antennes2 (espèce différente) mâle: antenne2 avec long flagelle, oeil de grande taille (les mâles juvéniles possèdent une antenne2 avec un flagelle moins long que chez l'adulte et n'ont pas encore leur coloration définitive) Carte de présence (genre Urothoe) dans le 22 Urothoe brevicornis ici les photos d'une même femelle (7mm) dans le sable, mi-marée et plus bas péréiopode 5 : carpe un peu plus large que le mérus, légèrement plus large que long Carte de présence dans le 22 Urothoe elegans ici les photos d'un jeune mâle (3mm) dans le sable près d'un herbier, marée basse péréiopode 5 : carpe le largeur comparable à celle du mérus, un peu plus long que large Carte de présence dans le 22 Urothoe marina ci-dessous une femelle, trouvée dans le sable fin à très grande marée basse péréiopode 5 : carpe un peu plus large que le mérus, longueur et largeur comparables diffère de U. brevicornis par ses uropodes1 dont les pédoncules sont plus courts, plus épais et moins épineux et dont les rames sont lisses, plus courtes et plus courbées Carte de présence dans le 22 Urothoe pulchella dans le sable (observés ici à côté d'Ampelisca brevicornis), mi-marée et plus bas péréiopode 5 : carpe beaucoup plus large que mérus mais moins de 2 fois plus large que long P5 : carpe moins large que chez U. poseidonis avec seulement 2 rangées d'épines (3 chez U. poseidonis), dactyle plus droit et plus mince que chez U. poseidonis. Carte de présence dans le 22 Urothoe poseidonis ci-dessous photos d'une même femelle dans le sable fin, mi-marée et plus bas péreiopode5 : carpe beaucoup plus large que mérus et plus de 2x plus large que long, dactyle sans épines pédoncule de l'uropode1 peu épineux; dactyle large, courbé et sans épine en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Urothoe grimaldii ici les photos d'un jeune mâle (4mm) dans une cuvette sableuse, à marée basse ci-dessous photo d'un mâle adulte (antennes2 plus longues, coloration rouge-orange plus marquée) cette espèce, autrefois confondue avec U. poseidonis, s'en différencie par la présence d'épines bien visibles sur le dactyle du péréiopode 5 Carte de présence dans le 22 Lysianassidae Antennes1 très courte avec le premier article du pédoncule plus large, flagelle accessoire présent. Antenne2 plus ou moins longue suivant les espèces. P1 avec un gnathopode le plus souvent simple (différence avec la nouvelle famille des Tryphosidae), P2 avec gnathopode long et grèle, ischium allongé. Beaucoup d'espèces dans cette famille, identification difficile. Lysianassa ceratina femelle (ici 7mm) trouvée dans une touffe de corallines à marée basse couleur jaunâtre avec des petits points blancs épine bien visible sous le 1er article de l'antenne1 ▲ en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Nannonyx goesii (détermination à confirmer) taille : 3,5 mm (allongé) bosse présente au dessus de l'urosome1 en savoir plus : lien vers Linnaeus Tryphosidae Espèces faisant partie de la famille des Lysianassidae jusqu'en 2017, beaucoup de caracéristiques communes avec les Lysianassidae mais gnathopode1 souvent subchélifère. Tryphosa nana taille : ici 3,5 mm (jusqu'à 5 mm) dans une carapace de crabe mort, à marée basse segment1 de l'urosome avec une dépression marquée premier article du flagelle accessoire gros et long en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Orchomene humilis 6mm (max. 8mm) parmi algues et ascidies, en Rance maritime (marée très basse) amphipode de couleur crème avec quelques petites taches rouges plus ou moins visibles en savoir plus : lien vers Linnaeus Tryphosella sarsi (à confirmer) ici 5 mm (8 mm max.?) mâle capturé dans un crabe mort, à marée basse la forme de l'extrémité de la plaque coxale1 permet de distinguer les genres Tryphosella et Tryphosa Remarque : chez la femelle, le 1er article du flagelle de l'antenne1 est plus court, le flagelle de l'antenne2 est beaucoup plus court, et le segment1 de l'urosome ne présente pas de dépression. Hippomedon denticulatus taille : 5mm (juv.?) max.14mm dans le sable près d'un herbier de zostères plaque épimérale3 : angle postérieur terminé par une longue dent surmontée d'une petite échancrure en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 |