parmi les isopodes, on distingue : - des isopodes à 5 paires de "pattes" (=péréiopodes) : famille des Gnathiidae - des isopodes très transformés parasites internes des crustacés (bopyres) - tous les autres possèdent 7 paires de "pattes" Gnathiidae 5 paires de "pattes" les femelles et les jeunes parasitent les poissons Paragnathia formica taille: 4,5 mm le mâle vit dans une galeries dans la vase au niveau de la slikke seule famille d'isopode avec 5 paires de "pattes" (les autres en ont 7 paires), mais seulement 4 paires étaient visibles sur ce mâle vu de dessus, la première paire était en effet constamment repliée sous le corps et seulement visible lorsque l'on a retourné l'isopode pour voir sa face ventrale ▲à l'avant de la tête: 2 grosses mandibules, dont la forme est caractéristique de l'espèce, présentes uniquement chez le mâle ▲ les femelles et les juvéniles (praniza) sont dépourvus de mandibules proéminentes, celui-ci a été débusqué sous une pierre reposant sur de la vase compacte, à la limite des obiones, dans un lieu abrité en savoir plus : DORIS, Paragnathia formica (Hesse, 1864), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/4452 et aussi : lien vers Linnaeus ainsi que Linnaeus (pranize) Carte de présence dans le 22 Gnathia maxillaris ▼un juvénile ou une jeune femelle (taille : 4,2mm) et 2 mâles (taille : 5mm) ▼ ... ... ont été ici observés dans une anfractuosité d'une roche, en milieu calme et vaseux, bas du médiolittoral mandibules du mâle sans dent très marquée sur le bord externe mais avec juste un replis ▼ ▲ mâle ici photographié hors de son milieu naturel le centre du front du mâle est légèrement en creux Juvénile (praniza) de Gnathiidae, trouvé en infralittoral rocheux, parmi les algues : ce parasite se déplaçait très rapidement, probablement à la recherche d'un poisson auquel s'accrocher. taille : 4,5 mm Le telson, triangulaire et de taille comparable à celle des uropodes, et le lieu d'observation (milieu rocheux infralittoral), permettent de le distinguer de Paragnathia formica qui préfère les milieux vaseux, et dont le telson est arrondi et de taille plus réduite. Précisions apportées par Pierre Noel que nous remercions vivement : "... à cause de la forte différence de taille entre antennes et antennules et de son telson à peu près en triangle équilatéral, cette Gnathia verte me semble appartenir à Gnathia maxillaris". en savoir plus : lien vers Linnaeus ainsi que (pranize) Linnaeus Carte de présence dans le 22 Gnathiidae non déterminé juvénile fixé à un calllionyme qu'il parasite Bopyridae (bopyres) isopodes parasites, vivant dans la cavité branchiale ou sur l'abdomen de crustacés décapodes. La femelle est beaucoup plus grosse que le mâle. Pleurocrypta sp (longibranchiata ou galateae) 2 espèces parasites de la galathée Galathea squamifera la grosse bosse de cette galatée correspond à la présence du parasite dans la cavité branchiale du crustacé Précisions apportées par Pierre Noel sur le forum Doris : " Galathea squamifera peut être parasitée par Pleurocrypta galateae Hesse, 1865 ou/et par Pleurocrypta longibranchiata (Bate et Westwood, 1868) ; un spécimen est d'ailleurs connu avec une femelle ovigère d'une espèce d'un côté et une femelle ovigère de l'autre espèce de l'autre côté ! L'allure de l'hôte est celui de la photo, avec une bosse latérale sur la cavité branchiale. Maintenant, il est impossible d'après la photo de dire quel est le "bon" parasite à l'intérieur du branchiostège. Si on veut se lancer dans un jeu de pronostics... En ce qui concerne les fréquences d'observation chez Galathea squamifera (thèse de Bourdon, 1968, pp. 236 à 262), Pleurocrypta galateae, a été observé 173fois (dont 35 à Roscoff), et Pleurocrypta longibranchiata a été observé 231 fois (dont 82 à Roscoff). Sur la base des probabilités, il y aurait donc un petit "avantage" pour Pleurocrypta longibranchiata (2,4 % à Roscoff) par rapport à Pleurocrypta galateae (1,0 % à Roscoff). Enfin, signalons que Pleurocrypta longibranchiata est un peu plus gros (21,2mm) que Pleurocrypta galateae (15,8mm)." Carte de présence dans le 22 Bopyrina ocellata parasite de la cavité branchiale des crevettes Hippolytes Précisions apportées par Pierre Noël sur le forum Doris : "L'hôte est un beau spécimen de Hippolyte varians, en livrée uniforme rouge (diurne), sans doute une femelle. A ma connaissance, il n'y a qu'un seul bopyre branchial sur les Hippolytes en Bretagne, le bopyre ocellé Bopyrina ocellata (Czerniavsky, 1869)." ci-dessus, photos du couple de bopyres après dissection par Frédéric Ziemski, qui précise : "Les poches branchiales de l'Hippolyte étaient bourrées d'oeufs, des milliers ! Le mâle, minuscule, est d'ordinaire solidement accroché au bas du corps de la femelle, là il était libre parmi les oeufs..." Carte de présence dans le 22 Bopyrus crangorum parasite de la cavité branchiale des bouquets (Palaemon serratus) photographies de la femelle extraite de la cavité branchiale, vue à la bino pour la photo du bas ▲ précisions apportées par Daniel Philippon qui a trouvé et photographié cet isopode : "Le parasite mesure 9 mm, il porte de très nombreux oeufs." Carte de présence dans le 22 Urobopyrus processae parasite de la cavité branchiale des crevettes du genre Processa ici sur Processa edulis crassipes femelle (grande taille) portant de nombreux oeufs en savoir plus : DORIS, Processa edulis (Risso, 1816), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1470 Carte de présence dans le 22 Cirolanidae pléon avec 5 segments distincts (+1 fusionné telson), uropodes latéraux aplatis Eurydice pulchra médiolittoral dans cuvette d'eau à fond sableux taille: 6mm pigmentation marquée s'étendant sur le côté plaques coxales des segments 6 et 7 pointues vers l'arrière en savoir plus : https://www.marlin.ac.uk/species/detail/1663 lien vers Linnaeus Carte de présence (genre Eurydice) dans le 22 Eurydice affinis taille : ici 3mm dans le sable d'une cuvette d'eau à marée basse présent dans le même milieu et très semblable à E. pulchra, s'en distingue par l'extrémité moins pointue de ses plaques coxales 6 et 7 , sa coloration moins sombre avec l'abdomen jaunâtre, et sa petite taille pléotelson un peu convexe, ne portant pas 2 fortes épines de chaque côté (contrairement à E. spinigera) en savoir plus : lien vers Linnaeus Natatolana (borealis?) taille : ici 14 mm (max 33mm) dans le sable grossier, médiolittoral D'après notre documentation, cet isopode fouisseur se nourrit surtout de cadavres ! en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence (genre Natatolana) dans le 22 Cymothoidae parasites externes d'animaux aquatiques (principalement poissons marins) uropodes latéraux Anilocra frontalis anilocre taille: environ 4cm parasite souvent différentes espèces de labridés ci-dessous, une autre anilocre (même espèce?) parasitant ici une blennie gattorugine ▼ici un parasite plus petit (8mm) qui a quitté son poisson (gobie nageur) après capture (même espèce?) en savoir plus : DORIS, Anilocra Leach, 1818, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/166 Carte de présence dans le 22 Hemioniscidae Hemioniscus balani parasite des balanes (ici observé parmi Austrominius modestus et Chthamalus stellatus en mélange) ici un mâle (2mm max.), il va ultérieurement se transformer en femelle portant des oeufs, à l'intérieur de la balane, sa forme ressemblera alors à un sac avec peu d'appendices visibles (8mm max.) autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Anthuridae 7 paires de "pattes" (=péréiopodes) corps long et étroit, constitué d'une succession de segments plus longs que larges pléotelson en forme d'éventail, segment du pléon tous fusionnés Cyathura carinata taille: ici 7,5 mm trouvé en haut du médiolittoral au niveau d'un estuaire ▼ telson triangulaire petits yeux ▼ ▲ en place le long d'un caillou posant sur la vase, il passe facilement inaperçu... en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Paranthuridae anciennement rattaché à la famille des Anthuridae segments du pléon non fusionnés chez nos espèces locales Paranthura nigropunctata taille : ici 11,5 mm sous une pierre, milieu battu, bas du médiolittoral segments dorsaux du pléon bien visibles, contrairement à Cyathura carinata dont le pléon est dorsalement lisse ▲ en place sous sa pierre telson terminé en pointe (non rectangulaire comme chez Anthura gracilis) Identification très probable (isopode ci-dessus) pour Jacques Grall et Franck Gentil ci-dessus, une femelle portant des embryons dont on peut déjà apercevoir les yeux ! en savoir plus : document dans lequel figure une clé des isopodes du genre Paranthura observés en Europe Carte de présence dans le 22 Limnoriidae mangeurs de bois dans lequel ils creusent des galeries pléon avec 5 ségments distincts (+1 fusionné telson) uropodes latéraux courts, tubulaires Limnoria quadripunctata petite taille: 3 mm creuse des galeries dans le bois immergé flagelle de l'antenne avec 5 articles nous l'avons observé en compagnie de Chelura terebrans relief en forme de Y sur la partie centrale du 5éme segment du pléon, 4 petits tubercules sur le pléotelson précision apportée par Auguste Le Roux : "Aucun doute, c'est Limnoria quadripunctata (dans le Golfe du Morbihan c'est le plus commun et de loin ! j'ai trouvé aussi le tripunctata, avec Chelura terebrans, mais jamais le lignorum)." en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Limnoria Carte de présence dans le 22 Sphaeromatidae uropodes latéraux, corps non rétréci latéralement, pléon avec moins de 5 segments distincts lien utile pour en savoir plus sur les genres Spheroma et Lekanesphaera : https://repository.naturalis.nl/document/148883 Sphaeroma serratum (ou Lekanesphaera levii pour les photos du haut) sous rochers, haut du médiolittoral ▲uropode biramé avec crénelures attention : les deux espèces Sphaeroma serratum et Lekanesphaera levii se ressemblent et ne peuvent être différenciées que par examen microscopique du maxillipède après dissection. Cela a été le cas pour l'individu photographié ci-dessous (11mm), qui a été examiné par A. Le Roux, et qui appartient à l'espèce Sphaeroma serratum de façon certaine. en savoir plus: lien vers Linnaeus Lekanesphaera rugicauda taille: 6mm ici très nombreux dans cuvette de marais salé, schorre uropodes non crénelés, pas de lignes de tubercules sur le pléotelson (voir espèce suivante) en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Lekanesphaera hookeri taille : 8 mm observés sous les pierres, partie saumâtre d'un cours d'eau uropodes non crénelés 2 rangées longitudinales de tubercules situées symétriquement sur le pléotelson ▼ en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Lekanesphaera teissieri rarement signalé ici localement abondant dans le sable, basse mer assez petite taille (6mm maximum) ci-dessus un individu moins pigmenté que les autres pléotelson lisse, bord externe des exopodites des uropodes lisses, pas de soies sur le propodite des pattes1 Carte de présence dans le 22 Dynamene bidentata 6-7mm adultes observés fréquemment dans les failles, à basse mer ▲ mâle adulte (7 mm) avec ses appendices bidentés caractéristiques des mâles du genre Dynamene pléotelson des femelles en pente douce, sans carène médiane, bordure du pléotelson avec une encoche Remarque : Les juvéniles mâles et femelles ont une apparence semblable et sont fréquents sur les fucus et ascophylles de l'étage médiolittoral, mais les petits individus (<6mm) restent probablement peu identifiables en raison des confusions possibles avec D. magnitorata. en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Dynamene magnitorata taille : ±4mm ▼individu trouvé dans un bulbe de Saccorhiza polyschides ▼ mâle adulte débusqué d'une touffe de Ceramium ciliatum (taille 4 mm) à grande marée basse ▲ ci-dessous : couple (femelle portant des oeufs) trouvé dans l'éponge Hymeniacidon perlevis Carte de présence dans le 22 Campecopea hirsuta très petite taille : ±2 mm sous les Lichina pygmaea, haut du médiolittoral uropodes avec une seule rame ▲femelle▲ mâle▼ nage sur le dos, ventre vers la surface▲ Le mâle adulte, plus grand (jusqu'à 4 mm), possède une longue pointe dirigée vers l'arrière. Carte de présence dans le 22 Cymodoce sp taille : 5mm, pour cette femelle trouvée sur une touffe d'algues rouges, infralittoral ▲bordure du pléotelson sans encoche uropodes à 2 rames coloration différente pour cette autre femelle▼ ci-dessus, un mâle (taille : ici 8mm) dont le pléotelson est trilobé dans sa partie postérieure autres photos : https://www.aphotomarine.com/isopoda_cymodoce_truncata.html et https://www.discoverlife.org/mp/20q?search=Cymodoce+truncata Carte de présence dans le 22 Arcturidae pattes 1 à 4 non marcheuses semblant être des pièces buccales, très ≠ des pattes 5 à 7 deux epèces sur nos estrans, peu fréquement rencontrées Astacilla damnoniensis taille : 1 cm sans les antennes infralittoral quatrième segment thoracique allongé avec des triangles proéminents caractéristiques de l'espèce Carte de présence dans le 22 Astacilla longicornis taille:6mm cuvette d'eau entourée de zostères, fond sablo-vaseux, infralittoral quatrième segment cylindrique et très long, dépourvu d'excroissances proéminentes triangulaires Carte de présence dans le 22 Idoteidae uropodes ventraux et donc cachés lorsqu'on voit la face dorsale de l'isopode pléotelson avec 2 sutures transversales complètes plus une suture incomplète Idotea balthica taille: jusqu'à 3 cm trouvés sous cailloux pléotelson en "trident" caractéristique chez les adultes attention: les jeunes ne présentent pas ce caractère et peuvent être confondus avec d'autres espèces en savoir plus : DORIS, Idotea balthica (Pallas, 1772), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1800 Carte de présence dans le 22 Idotea chelipes taille: jusqu'à 1,5 cm parmi les algues ou les ruppias, le + souvent en eau saumâtre espèce étroite (4 à 5 fois + long que large chez le mâle) avec flagelle antennaire + long que le pédoncule l'antennule porte à son extrémité une série de soies disposées par paires, sauf la dernière qui est unique en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Idotea neglecta taille jusqu'à 3 cm trouvés sous cailloux, infralittoral pléotelson en pointe corps robuste relativement large antennes avec pédoncule plus court que flagelle ▲ petit individu (1cm) dont la détermination est ici incertaine (confusion possible avec jeune balthica) Carte de présence dans le 22 Idotea granulosa assez petite taille : <2cm ici trouvée sur des ascophylles, médiolittoral antennes assez courtes, ne dépassant pas le deuxième segment thoracique si orientées vers l'arrière antenne avec flagelle pas plus grand que le pédoncule, pléotelson en "tétine" à cotés légèrement concaves en savoir plus : DORIS, Idotea granulosa Rathke, 1843, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2995 Carte de présence dans le 22 Idotea pelagica ici un mâle de 9 mm (max. 1,1 cm), observé en milieu très battu, à marée basse pléotelson arrondi à son extrémité, antennes très courtes avec un flagelle plus court que le pédoncule, Chez le mâle adulte, les touffes de soies présentes le long du flagelle de l'antenne sont caractéristiques. en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Idotea emarginata taille < 3cm trouvé sur Fucus serratus, haut de l'infralittoral pléotelson à bord postérieur concave et côtés arrondis flagelle de l'antenne2 plus long que le pédoncule en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Idotea metallica individu trouvé hors de l'eau sur des cystoseires partiellement émergées, infralittoral pléotelson avec cotés et bord postérieur droits taille : ici 2cm flagelle de l'antenne2 plus court que le pédoncule identification confirmée sur forum doris par Frédéric Ziemski et Pierre Noel : lien ici en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Idotea linearis 'grande taille': ici 3 cm (mais jusqu'à 4 cm) trouvés sur fond sablo-vaseux pléotelson à bordure postérieure concave, corps très étroit, grande deuxième paire d'antennes, coloration variable en savoir plus : DORIS, Idotea linearis (Linnaeus, 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2816 Carte de présence dans le 22 Stenosoma acuminatum ici à très basse mer sur Cystoseira baccata avec laquelle il se confond... pléon sans segments distincts, fusionné avec le telson taille de cet isopode : 2,8 cm sans les antennes pléotelson régulièrement rétréci jusqu'à l'extrémité postérieure Carte de présence dans le 22 Stenosoma lancifer taille : ici 15mm un individu trouvé sous une pierre, infralittoral pléotelson caractéristique : élargi avec une pointe de chaque côté, puis rétréci jusqu'à l'extrémité postérieure accroché dans les algues, sa présence peut facilement passer inaperçue... Carte de présence dans le 22 Holognathidae Cleantis prismatica taille : 1 cm logé dans un tube d'annélide, infralittoral antennes courtes et robustes ▲ celui-ci sortait de son tube lorsqu'on le bougeait... autre individu, cette fois, dans un tube sableux ▼le même, après retournement, face ventrale visible Carte de présence dans le 22 Janiridae uropodes terminaux avec pédoncules, antennes avec le flagelle plus long que le pédoncule Janira maculosa taille : 7mm (max. 7mm ♀; 10mm ♂) femelle trouvée sous une pierre, à basse mer antennes plus longues que le corps, long flagelle (antenne droite incomplète sur l'idividu photographié) ici 2 yeux grisâtres et massifs, bien visibles uropodes bien développés, plus longs que le pléotelson Remarque : mâles et femelles ont des péréiopodes1 de taille comparable aux autres péréiopodes. en savoir plus : lien vers Linnaeus Carte de présence dans le 22 Ianiropsis serricaudis petite taille (< 4 mm) ici observé en milieu à salinité variable Une espèce importée, observée en Europe depuis 2000, en France depuis 2013 (bassin d'Arcachon). Un grand merci à Benoit Gouillieux qui a confirmé l'identification du mâle photographié ci-dessus! Remarque : tous les individus que nous avons observés possédaient des yeux rouges allongés longitudinalement, ce qui n'est pas le cas chez Janira maculosa dont les adultes ont une taille supérieure. en savoir plus : https://www.reabic.net/journals/bir/2018/2/BIR_2018_Gouillieux.pdf et aussi : https://invasions.si.edu/nemesis/species_summary/544802 Carte de présence dans le 22 Jaera gr. albifrons sous les cailloux, depuis les écoulements d'eau du supralittoral jusqu'à l'infralittoral *4 espèces possibles, seuls les mâles observés à la bino sont discernables: J. albifrons, forsmani, ischiosetosa et praehirsuta les individus ici photographiés sont des femelles, de taille ± 4 mm (max 6 mm), mâles + petits < 3,4mm ci-dessus aspect de l'isopode exondé, les taches vertes sont des oeufs uropodes terminaux très réduits groupe albifrons : corps étroit, côtés avec peu de soies, encoche du pléotelson laissant voir les uropodes en savoir plus sur les espèces du genre Jaera présentes en Cornouaille (par David Fenwick) Carte de présence (genre Jaera, groupe albifrons) dans le 22 *Jaera albifrons mâle ici présent dans une faille en compagnie de femelles et jeunes à mi-marée seuls les mâles sont déterminables, en regardant de près leur préoperculum et leurs péréiopodes 6 ou 7 en savoir plus : lien vers Linnaeus autres photos sur aphotomarine *Jaera ischiosetosa mâle ici présent sous une pierre dans un écoulement d'eau douce à mi-marée seuls les mâles sont déterminables, en regardant de près leur préoperculum et leurs péréiopodes 6 ou 7 en savoir plus : lien vers Linnaeus autres photos sur aphotomarine *Jaera forsmani mâle ici sous une pierre, dans un écoulement d'eau, un peu en dessous de mi-marée seuls les mâles sont déterminables, en regardant de près leur préoperculum, leurs P6-P7 et leurs P1 à P4 autres photos sur aphotomarine *Jaera praehirsuta : mâle avec préoperculum en T, P6 et P7 avec carpe sans lobe et ischium sans touffe de soies, P1 à P4 avec soies incurvées sur propode, carpe et mérus photos sur aphotomarine Jaera nordica observés sous une pierre en haut d'estran, au débouché d'un ruisseau (eau très dessalée) le seul de nos Jaera dont les mâles (4,5 mm max.) sont de taille supérieure aux femelles (3,5 mm max.) Anciennement rattachée à l'espèce Jaera nordmanni, puis formant la sous espèce Jaera nordmanni nordica, l'espèce Jaera nordica se rencontre dans nos eaux saumâtres supralittorales, ainsi que sur les côtes des îles Britanniques, l'espèce Jaera nordmanni se trouvant plus au sud (Méditerranée, Mer Noire, ...). Attention, il semble y avoir souvent des confusions dans les cartes de répartition de ces deux espèces. en savoir plus : article de A. Lemercier (1959) décrivant J. nordmanni nordica en tant que sous espèce et aussi article de M. Veuille (1979) autre photos sur aphotomarine (sous le nom de J. nordmanni) Carte de présence dans le 22 Jaera hopeana très petite taille : max. 2 mm (femelles) et 1,5 mm (mâles) ici observés à mi-marée commensaux des sphéromes sous lesquels plusieurs individus peuvent être observés simultanément le seul de nos isopodes du genre Jaera qui n'a pas d'encoche marquée sur le bord postérieur du pléotelson (caractéristique commune aux mâles et aux femelles) Carte de présence dans le 22 Munnidae isopodes à longues pattes, 2 courtes antennules, 2 longues antennes, tête élargie portant 2 yeux placés sur des extensions latérales, corps terminé par un métasome relevé à 45° par rapport au reste du corps Munna armoricana taille minuscule : environ 2 mm (corps) trouvé sur une bugule, infralittoral les photos ne permettent pas ici d'aller jusqu'à l'espèce, ce spécimen a été déterminé sous microscope par Patrick Le Mao que nous remercions... Ci-dessous, photos d'autres individus du genre Munna (espèce non déterminée) : Carte de présence (genre Munna) dans le 22 Sous ordre des Oniscidea (ligie, cloportes... observés en haut d'estran) Ce lien pour identifier les cloportes du Nord-Ouest de la France (Franck NOËL & Emmanuel SÉCHET, 2007) Ligiidae isopodes à longs uropodes terminaux et à flagelles antennaires comprenant plus de 9 articles Ligia oceanica taille: 3 cm crevasses et mares de la zone supralittorale uropodes internes et externes de même longueur pas de décrochement entre le pléon et le péréion en savoir plus : DORIS, Ligia oceanica (Linnaeus, 1767), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1383 Carte de présence dans le 22 Trichoniscidae petites espèces (<9mm) dépourvues de pseudotrachées, uropodes dépassant le telson, flagelle des antennes terminé en pointe, constitué de 6 (ou 3) sections très peu distinctes car plus ou moins fusionnées Miktoniscus patiencei taille: 2,5 mm (4mm max.) espèce halophile, ici sous pierres du supralittoral observés dans une zone à salinité variable avec obiones, Orchestia gammarellus et Leucophytia bidentata en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/Miktoniscus-patiencei Carte de présence dans le 22 Trichoniscoides saeroeensis espèce halophile, dans de la terre située sous une pierre du supralittoral très petite taille : ici 1,5 mm, probablement un mâle immature (2-3 mm si adulte) Espèce peu facile à différencier de T. sarsi et de T. helveticus dont les couleurs du corps et des ocelles sont un peu différentes, l'examen des pléopodes d'un mâle adulte peut permettre une identification fiable. "Je pense que c'est bien T. saeroeensis, au vu de l'oeil coloré et de la teinte générale."(Franck Noël) en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/trichoniscoides-saeroeensis Carte de présence dans le 22 Halophilosciidae espèces halophiles vivant exclusivement dans le supralittoral, basis des uropodes plus longs que le telson, décrochement entre péréion et telson, flagelle des antennes à 3 articles. Halophiloscia couchii taille : 6 mm ici observée dans une touffe de pelvéties, haut de l'estran se différencie des jeunes ligies par la présence d'un décrochement latéral et par ses antennes dont les flagelles ne comportent que trois articles, se différencie de Stenophiloscia glarearum par ses longues antennes fines (plus de la moitié du corps), ses longs uropodes et sa plus grande taille (max. 10mm) en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/halophiloscia-couchii Carte de présence dans le 22 Stenophiloscia glarearum taille : 4 mm (<6mm) espèce halophile, se trouvant en haut de l'estran une espèce rarement notée, ici repérée sous une pierre reposant sur un mélange argilo-sableux en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/stenophiloscia-glarearum et aussi : http://www.gretia.org/phocadownload/cahiers_gretia/IA10/47-53_IA10_Noel&al_Decouverte_Chaetophiloscia_sicula.pdf Carte de présence dans le 22 Philosciidae cloportes pigmentés avec des uropodes saillants et des flagelles à 3 articles un décrochement entre le pléon et le péréion Philoscia muscorum environ 1cm espèce très commune ici observée au niveau de la laisse de mer chaque segment du péréion bordé d'une bande de couleur fauve surmontée d'une bande plus claire en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/Philoscia-muscorum Chaetophiloscia cellaria non considérée comme halophile, mais ici en haut de l'estran sous un rocher 5 à 8 mm pointe postérieure du dernier segment du péréion de couleur fauve (caractéristique de l'espèce) en savoir plus : https://bmig.org.uk/species/chaetophiloscia-cellaria et aussi : Deux espèces d'Isopodes terrestres nouvelles en massif Armoricain (Crustacea, Isopoda, Oniscidea) Oniscidae cloportes pigmentés avec des uropodes saillants et des flagelles à 3 articles absence de décrochement entre le pléon et le péréion Oniscus asellus taille : 1cm (en haut) et 1,3cm (en bas) ici observé sous du bois posé sur le schorre grande (18mm max.) espèce très commune, fréquentant tout type d'habitat (y compris le haut de l'estran) en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/Oniscus-asellus-ssp-asellus Porcellionidae cloportes pigmentés avec des uropodes saillants et des flagelles à 2 articles 2 paires de pseudotrachées (en forme de coussinets blancs) visibles face ventrale Porcellionides cingendus ± 8 mm plusieurs dizaines d’individus sous une planche, en haut de plage coloration variable, "espèce commune sur le littoral Atlantique, en expansion à l'intérieur des terres"(F. Noël) en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/Porcellionides-cingendus Porcellio scaber ± 12 mm espèce très commune dans de nombreux milieux, et aussi en haut de plage ! au niveau de la laisse de mer coloration variable mâle adulte reconnaissable à ses stylets copulateurs▼ absence de décrochement bien visible entre le péréion et le pléon ci-dessus un autre individu à la coloration orange et avec des tubercules très peu visibles précisions apportées par Franck Noël qui l'a identifié : "L'espèce présente fréquemment des morphes bigarrés, orangés ou rougeâtres en bord de mer. C'est une simple variation chromatique!" en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/Porcellio-scaber Armadillidiidae cloportes à courts uropodes terminaux, ne dépassant pas le telson Armadillidium album taille: 6 mm sur le haut de la plage, dans la laisse de mer, supralittoral petit cloporte peu pigmenté (clair) se mettant en boule non complète en cas de danger ligne continue en dessous des yeux▲ chez le mâle, pointe sur le basis de P7▲ en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/armadillidium-album Carte de présence dans le 22 Armadillidium vulgare 15-18 mm très commun partout, ici sous une planche en haut de plage ▲ observé en groupe avec, en bas à gauche un Porcellio scaber peut se rouler en boule parfaite teinte marbée chez les femelles et les jeunes (ici) mais gris uniforme chez les mâles adultes en savoir plus : https://www.bmig.org.uk/species/armadillidium-vulgare Oniscidea incertae sedis (famille non encore attribuée) Buchnerillo atlanticus 2 mm sous pierre reposant sur sable plus ou moins limoneux, en haut d'estran cloporte de petite taille, corps brun clair orangé, sans tubercules mais avec de nombreuses longues soies Une espèce récemment décrite (2022, Espagne) qui a été pour la première fois identifiée en France par Franck Noël sur un site d'Ille-et-Vilaine où Maëlan Adam et Pierre Corbrion l'avait photographiée. Nos deux sites costarmoricains semblent indiquer sa présence dans des lieux où l'on observe aussi des truncatelles . Un article est consultable sur le site du Gretia (Invertébrés Armoricains, 2022, 23 : 57-70). en savoir plus : https://europeanjournaloftaxonomy.eu/index.php/ejt/article/view/1793 Carte de présence dans le 22 |